John Fogerty

Ca fait longtemps que je n'ai pas parlé de Creedence Clearwater Revival. Hé bien, je ne vais pas en reparler, enfin, pas vraiment, mais on va quand même être dans le ton. John Fogerty, qui a signé ce remarquable album en 1985 (qui marquait son retour en force après une belle pause), n'est autre que le chanteur, principal guitariste, et principal auteur, bref, le leader, de Creedence Clearwater Revival, groupe mythique qui n'a duré que le temps d'une poignée d'années (1967/1973) mais a accompli un exploit admirable : sur leur sept... [Lire la suite]

J'ai beau chercher, je ne trouve pas beaucoup d'autres exemples aussi marquants que celui de cet album pour montrer à quel point un groupe majeur peut, du jour au lendemain, s'effondrer comme un château de cartes à Saint-Barth un jour de cyclone. Led Zeppelin avec In Through The Out Door, peut-être, ou Iron Maiden avec Virtual XI. Mais le cas de Creedence Clearwater Revival est d'école. En 1971 ( en début d'année), juste après la sortie de Pendulum en décembre 1970 en fait, Tom Fogerty (guitare rythmique et frangin de John, le... [Lire la suite]

La première chose que l'on remarque, sur la pochette de cet album, c'est la tronche de Tom Fogerty. Le blondinet, dernier sur la droite. Son regard transperce le possesseur de la pochette. Ce n'est pourtant pas lui le leader du groupe, il n'est que : a) le guitariste rythmique, et b) le frère du leader, le chanteur/guitariste/auteur principal des chansons John Fogerty, qui est juste avant lui. Tom Fogerty n'a pas particulièrement une place de choix dans cet album, le sixième album (sur sept) de Creedence Clearwater Revival, à... [Lire la suite]

Creedence Clearwater Revival était un des groupes de rock les plus populaires des années 60/70, aussi bien dans leur pays (USA) qu'en Europe et d'une manière générale, dans le monde entier. C'est aussi un groupe ayant une discographie quasiment parfaite (et assez expédiée : trois albums en 1969, et le groupe a cessé son activité en 1972 après avoir sorti, en tout, sept albums studio), il n'y à, de leur sept albums, que deux qui ne soient pas bluffants. Le dernier en date, déjà, Mardi Gras, que j'aborderai ici prochainement (ainsi... [Lire la suite]

Avec la compilation Endless Summer des Beach Boys, cet album est le plus court double album vinyle que je connaisse (il doit évidemment en exister d'autres, mais je ne les connait pas) : il dure à peine 50 minutes (pour info, la compilation des Beach Boys, qui date d'un an après ce double live, est encore plus court, moins de 50 minutes, si je me souviens bien) ! Le plus drôle est que, malgré sa courte durée (et c'était bien un double vinyle, je le certifie : je possède un exemplaire français d'époque), ce live propose probablement... [Lire la suite]

  Pour ce 340ème Track-by-track, un vrai sommet du rock pur et dur, sorti en 1970 : Cosmo's Factory, le cinquième album studio de Creedence Clearwater Revival, groupe mené par le chanteur et guitariste John Fogerty (et sa si particulière voix rauque et narquoise). Le nom de l'album vient du local où le groupe répétait (Cosmo était, si je ne m'abuse, le surnom donné au batteur du groupe, Doug Clifford, celui sur le vélo sur la pochette). Le groupe, mis à part Fogerty (chemise bleue et blanche à carreaux au fond) et Clifford,... [Lire la suite]

Immense tube de Creedence Clearwater Revival : Proud Mary, de 1969 !

En 1970, Creedence Clearwater Revival frappe fort avec Cosmo's Factory, un de leurs sommets absolus (selon certains, leur meilleur album, et je ne suis pas loin de penser pareil, mais derrière Willy And The Poor Boys selon moi). Première chanson de l'album, Ramble Tamble, une jam bluesy de 7 minutes absolument déchirante et imparable. Le passage instrumental central est ultra grandiose ! Le reste aussi, mais à un degré moindre.

Willy And The Poor Boys, probablement le meilleur de Creedence Clearwater Revival, est le dernier album du groupe pour les années 60. Parmi les classiques, on y trouve ce morceau mémorable achevant l'album, Effigy. De très loin le morceau le plus long du disque !

En 1969, Creedence Clearwater Revival trouve le moyen de sortir trois albums studios remplis de hits (tout cumulé, on a 7 tubes), tout en participant à Woodstock et, naturellement, en étant en concerts assez souvent durant l'année. Green River est le deuxième des trois disques de 1969, et si c'est le moins exceptionnel des trois, il contient quand même, notamment, ce Lodi remarquable ! L'album, court (30 minutes), est, de plus, le préféré de John Fogerty (chant, guitare).