Bob Dylan

Voici indéniablement un des pires albums live jamais enregistrés, et c'est à un des meilleurs artistes de l'histoire de la musique qu'on le doit. Autrement dit, Real Live (car c'est de cat album qu'il s'agit) n'est pas seulement un des pires albums live au monde, c'est aussi le pire album live de Bob Dylan. Sorti pendant la pire période du Barde, les années 80 (1984 précisément). Enregistré en Europe en été 84 (Newcastle, Slane Castle en Irlande, Wembley Stadium de Londres), l'album offre, en une cinquantaine de minutes, un rapide... [Lire la suite]

Entre 1980 et 1988, Bob Dylan, musicalement parlant, ne fera que de la merde en branche (à l'exception d'un Infidels, 1983, assez correct, sans pour autant être génial). Les années 80 sont la pire décennie dylanienne, et j'ai même envie de dire, la pire décennie pour le rock, en fait (commercial à outrance, influence new-wave qui parasite le bon gros son rock par des usages abusifs de synthétiseurs, etc, etc). Heureusement, en 1989, Bob Dylan sort la tête du trou avec un disque aussi court (un peu moins de 39 minutes) que réussi,... [Lire la suite]

Time Out Of Mind est sans aucun doute le dernier chef d'oeuvre de Bob Dylan. Non pas que ses albums suivants (Modern Times, Together Through Life...) soient mauvais, mais ils sont clairement en-dessous de ce disque qui, en 1997, a marqué son vrai retour à de la musique de haute volée (Oh Mercy, en 1989, avait été un premier retour, ceci dit). Produit par Daniel Lanois, qui collabore musicalement en jouant de la guitare et mandoline, l'album est le premier, en sept ans, que Dylan composera en totalité. C'est un disque très long, 72... [Lire la suite]

Sorti en 1985, Empire Burlesque est le 22ème album studio de Bob Dylan. Faisant suite à sa trilogie chrétienne (Slow Train Coming, Saved, Shot Of Love) et à sa coda Infidels de 1983 (pas vraiment chrétien, mais pas loin), c'est un disque plus ou moins de retour aux sources pour le Barde. Vendu sous une pochette totalement dans le mouv' de l'époque (aah, ces putain de 80's...) et sous un titre assez ridicule, ruiné par une production (faite par Dylan lui-même) totalement merdeuse qui sera d'ailleurs très critiquée en son temps,... [Lire la suite]

En 1979, Bob Dylan, né Robert Zimmermann est de confession juive, étonne tout le monde en se convertissant au christianisme. Il sort Slow Train Coming et entame alors une période dite chrétienne, période hautement controversée et accessoirement... sa pire. Bien que Slow Train Coming soit excellent. Mais le reste de cette période est à vomir : Saved, et ce Shot Of Love. Enfin, la saga chrétienne se finira en 1983 avec le plutôt bon Infidels (même si c'est surtout Shot Of Love qui achève cette période, Infidels étant plus subtil et... [Lire la suite]

Second volet de la trilogie Thin Wild Mercury Sound, sorti en 1965, Highway 61 Revisited est le sixième album de Bob Dylan, et un de ses plus grands. Si je vous dit Like A Rolling Stone, Desolation Row (11 magistrales minutes), It Takes a Lot To Laugh, It Takes A Train To Cry ou From A Buick 6, vous comprendrez encore plus rapidement en quoi ce disque long (50 minutes, 9 chansons) est mythique et indispensable. Rien que sa pochette est culte ! L'album est le premier entièrement électrique de Dylan (le précédent, Bringing It All... [Lire la suite]

Sorti en 1965, Bringing It All Back Home (renommé Subterranean Homesick Blues dans sa version sortie en Angleterre) est le cinquième album studio de Bob Dylan, et l'album qui marque un véritable tournant dans sa carrière. C'est le premier album du Barde à être électrique (même si la seconde face est acoustique). Si le tout-électrique viendra avec l'album suivant (aussi de 1965), ce premier volet de la trilogie du Thin Wild Mercury Sound (selon les propres termes de Dylan) sera cependant contesté par les premiers fans (au cours... [Lire la suite]

Another Side Of Bob Dylan, sorti en 1964 et faisant suite à The Times They Are A-Changin', est un album qui fait partie, j'en ai bien l'impression, des petits oubliés de la discographie du Barde. C'est pourtant un album très réussi et important dans sa carrière (moins important, ceci dit, que le suivant, par la force des choses), car c'est son dernier album de pur folk acoustique. Dès l'album suivant, il passera en mode électrique, ce qu'il ne quittera quasiment plus par la suite. En tant que dernier album acoustique (mais Dylan,... [Lire la suite]

Troisième album de Bob Dylan, sorti en 1964, The Times They Are A-Changin' est un de ses disques les plus noirs et engagés/contestataires. Sans être mon album préféré de Dylan et de la première période du chanteur, c'est un disque que j'aime beaucoup (en revanche, je n'aime vraiment pas sa pochette, et je trouve que sur la photo au dos du disque, Dylan a l'air con, avec ce sourire sans joie et ce regard bovin), et qui contient trois de ses plus grandes chansons, de vrais hymnes absolus de la légende dylaniennes : le morceau-titre,... [Lire la suite]

Second album de Bob Dylan, The Freewheelin' Bob Dylan, avec sa fameuse pochette montrant Dylan et sa petite amie de l'époque (Suze Rotolo) marcher dans les rues enneigées de New York, Greenwich Village, est sans aucun doute son premier grand album (car je trouve son premier album, éponyme, très inégal et au final peu intéressant). Sorti en 1963, ce disque regorge de classiques du Barde : sur les 13 chansons qu'il contient, pas moins de 7 sont des chefs-d'oeuvre immortels qu'il est impossible de ne pas citer quand on parle de cet... [Lire la suite]