Juste incroyable et immense, et totalement...totalement...spatial !
Commentaires sur ''L'Un D'Entre Eux Inventa La Mort'' - Gilbert Bécaud
- Je n'aurais que ces deux mots : perfection absolue.
- Il aurait fait cette chanson 5 plus tard, sous Giscard, ce serait nettement mieux passé.
Mais, en pleine France gaulliste, fallait avoir les couilles en béton.
Bécaud avait beau être de droite, il a pris tarif sur ce coup.
Ferré, en 70, il avait cogné fort aussi, avec "Psaume 151".
Même s'il est vrai que le sujet n'était pas le même.
- faut dire que "RATB", en 1975, c'est l'année des 30 ans de la fin de la guerre...
toujours eu du mal avec ce disque. Pas son sujet, osé mais, concernant Gainsbourg, bien logique, mais la manière dont est arrangé le disque, choristes en première ligne, piano bastringue omniprésent, ambiance 'cabaret de Weimar' à donf', manque plus que Liza Minelli... - "Harley david...", je comprends que tu sois fan, c'est totalement parodique et assumé, c'est lourdingue comme une enclume jetée du haut d'une tour, etc...
mais même comparé à l'album sur lequel elle se trouve, la charge est lourde...
Mais non, je suis pas choqué, lol
après tu m'aurais dit "je suis extrêmement fan de son album suivant", là, je ne dis pas. Dessus, je sauve "Aux enfants de la chance" et "Mon légionnaire". Dans mes bons jours (concernant "You're under arrest", ils sont rares), "Gloomy sunday", alias la chanson du suicide. Mais le reste... - Son Of A Bitch, en version studio, je serre les dents mais je tolère.
Blague de bourrin, d'alcoolo.
C'est en live que ça vire à l'horreur.
Sur YUA, pffff Gloomy Sunday et... même les tubes, je ne peux pas les encadrer.
La démago de Aux Enfants... par un mec qui se fout en l'air depuis des décennies...
Mais les deux morceaux "inédits" du live au Zénith sont au moins aussi nuls.
Alors qu'il donnait de belles choses à Jane, élégance.
Alors je pardonne son gros navet. - Tu ne connais pas "Quoi" ?
Assez gros succès d'époque, pourtant.
J'aime beaucoup Birkin, moi aussi.
Ceux qui vannent ses fautes de français, son "manque" de voix sont souvent de mauvais comiques à la petite semaine.
https://www.youtube.com/watch?v=4PtPIEW3Dhs - Moi, ce que j'aime chez Birkin, c'est qu'elle s'emploie à assurer la promotion de l'oeuvre de Gainsbourg.
Et, elle le fait sincèrement.
Elle ne va pas chanter que les chansons connues du Serge.
Elle va aller jusqu'à fouiller dans la partie de répertoire la plus oubliée.
On est par exemple bien loin d'une Sylvie Vartan qui pour rendre hommage à Jauni, n'avait repris que des tubes de la mort qui tue.
Quand tu vois que, sur la setlist, la chanson la moins connue était "J'ai pleuré sur ma guitare", ça ne laissait que peu de doutes sur les intentions.
Juste la volonté de presser le citron un peu plus. - Gainsbourg restera à un haut niveau.
Le personnage était plus populaire (même quand il ne vendait pas).
Il touchait Télé 7 Jours ET Télérama, là où Bashung ne touchait que le second.
Parce que bon, ça fait 30 ans qu'il est canné, le Sergio.
Et franchement, ça tient bon.
Après 10 ans, je suis déjà circonspect pour Bash'.
Vous parliez des projets de Birkin, très pertinent.
A la fois sincère, exigeant et accessible. Sans faute.
Chloé Mons gère l'héritage Bashung avec moins de réussite.
Un exemple : elle a monté un concert salle Pleyel avec l'aide de Yan Péchin.
OK, jusqu'ici ça va...
Bon, les invités c'est de l'entresoi : Miossec, Roussel, Fontaine, Raphael, Birkin (tiens tiens !) Thiéfaine... en famille.
Mais là où ça merde, c'est le choix de répertoire.
Osez Joséphine, La Nuit Je Mens, OK.
Bergman ? C'est qui ? Juste une Gaby expédiée par le mec de Radio Elvis.
Le reste ? Niet.
Par contre, célébrer le poète maudit à grandes rasades de Fantaisie Imprudentes...
Va vendre ça aux télés, au grand public...
Voila pourquoi j'ai peur pour la legacy de Bashung. - J'ai typiquement le cul entre deux chaises.
Je m'explique : comme beaucoup, j'ai réellement envie qu'il reste quelque chose de Bashung (même si je n'en suis pas fan), mais je refuse littéralement qu'on ne retienne de lui que des "Gaby", "Vertige" et autres.
Bien sûr, c'est indispensable pour que le nom reste dans la mémoire collective, mais je ne veux pas que ça empiète sur le reste.
C'est facile pour moi de causer, ce n'est pas moi qui gère l'héritage musical, mais j'espère vraiment que Mons saura faire les bons choix. - A propos d'Adamo, je me souviens d'une belle marrade chez Drucker.
On voit Adamo devant une devanture de restaurant asiatique, et l'autre affute sa langue pour lui ripoliner le chibre.
"Ah oui, tu es une immense vedette au Japon, là tu es à Osaka ? Tokyo ?"
"Euh non, à Paris, rue Jean Mermaz chez les frères Chépukoi...". - J'étais présent à ce concert hommage à Bashung au Grand Rex, co-organisé par'l'Ina (avec diffusion d'excellentes archives non repris à la diffusion tv sur France 5 en mars dernier me semble t-il). http://inatheque.ina.fr/doc/TV-RADIO/TV_7284179.001/immortel-bashung?rang=1
J'ai trouvé le casting très bon, varié, parfois inattendu (Adamo, Dufresne), le groupe emmené par Pechin connaissait évidemment son sujet. Un bel hommage d'abord pour les fans c'est vrai, pas forcément pour élargir l'auditoire mais ce n'était pas le but. - Mais c'était aussi le cas pour Gainsbourg ! Comme Bashung, il ne survivait qu'en ayant des tubes de temps en temps, mais quid de HDMN, RATB, LHATDC ? Que dalle niveau ventes, en tout cas très peu.
Pour leur livre, Merlet et Szpirglas ont découvert que la maison de disque envisageait de le lourder au moment de 'l'homme à tête de choux" ( un échec commercial de plus) donc il a été sauvé in extremis par le succès de "Aux armes et caetera…", ce qui d'après l'ami Wolfshon lui aurait fait un peu pété les plombs (cf. le livre de Marie-Dominique Lelièvre), un succès qu'il attendait depuis très longtemps, ça peut se comprendre.
C'est un peu comme avec Leonard Cohen sur lequel on s'extasie sans voir que pour lui aussi sa "carrière" était sur le sable pendant une bonne dizaine d'années en gros de "New Skin…" jusqu'à "Various Positions", ce n'est qu'en 1985 avec le succès de l'album de reprises de Jennifer Warnes que Cohen a pu reprendre un peu de souffle pour ensuite se "réinventer" avec "I'm Your Man".
Rétrospectivement, en regardant sur la longueur, leur parcours est cohérent et leur "oeuvre"(sans déchet ou alors très peu) est ensuite prête pour une exploitation post mortem très lucrative, mais avant ça, ça implique de rester intègre, de pas se laisser distraire par les demandes passagères qu'engendrent les modes, et là-dessus je crois qu'on peut dire autant pour Gainsbourg que pour Cohen (et aussi pour Bashung) qu'ils ont su garder leur intégrité avec ce que ça en coûte parfois sur le moment, c'est pas donné à tout le monde, faut savoir pour ça résister aux vents contraires. - Oui en effet, "Ma petite entreprise", "J'passe pour une caravane", ça passait souvent. à la radio par contre j'sais pas si le disque a réellement cartonné, en gros Bashung a commencé à être reconnu par le gros public en 91 avec "Osez...", y avait un mec sur ce site qui l'expliquait par le fait qu'il se serait converti à la variété, aurait rompu avec le rock.
- Oui mais en 80/81 et 86 c'était pas plutôt des one shot ? Daho racontait dans une interview que Bashung a eu peur du succès de Gaby, qu'il aurait tout fait pour s'en éloigner. C'est ce que je voulais dire en parlant du succès de l'album de 91, tout à coup le public e reconnaît comme un artiste majeur et ça ne s'arrêtera plus.
- faut dire qu'elle est bien barge. Je me souviens, à l'époque de "Kékéland", ses passages TV étaient...indescriptibles. Doudoune rose, chevelure totalement cintrée, regard de vache abondance défoncée au génépi...
si jamais elle est passée chez Drucker, il a dû passer un sale quart d'heure. Jeme souviens, chez Ruquier, elle avait plus ou moins imposé à Ruquier et ses chroniqueurs ("On a tout essayé") de faire une sorte de chenille autour du plateau...
J'avais cru rêver... - J'ai pas vu cette séquence, mais je n'ai aucun mal à l'imaginer.
Il n'y a qu'elle pour faire des trucs pareils.
Moi, je me souviens d'un passage chez Fogiel.
Elle était entourée de crétins qui la prenaient pour une folle et se foutaient de sa gueule.
Durant l'émission, il n'y a que Guy Carlier qui l'a prise au sérieux.
Ce à quoi elle n'est pas restée insensible.
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