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Place maintenant à la discographie officielle (albums studio et live, pas de compilations, et aucun bootleg) d'un des meilleurs groupes de hard-rock américains de tous les temps : Blue Öyster Cult !

Blue_Oyster_CultBlue Öyster Cult (1972) : Après des débuts un peu hésitant sous les noms de Stalk Forrest Group (avec une partie du futur line-up du groupe définitif) et The Soft White Underbelly, le groupe se finalise avec le chanteur Eic Bloom, le guitariste Donald (Buck Dharma) Roeser (le seul à avoir conservé son nom de scène, tous les membres, à la base, en avaient un), le guitariste et claviériste Allen Lanier, le bassiste Joe Bouchard et son frangin, à la batterie, Albert. Tous poussent la chansonnette de temps à autre. Produits et managés par deux anciens rock-critics érudits, intellos et férus de SF/Fantasy et d'occulte (Richard Meltzer et Sandy Pearlman), suivis de près par Patti Smith (alors poétesse et rock-critic) qui leur trouve leur nom : Blue Öyster Cult, le groupe sort son premier opus en 1972. Succès critique immédiat ou presque, et déjà une enfilade de classiques : Transmaniacon MC (la tragédie d'Altamont vue du côté des fautifs, les Hell's Angels ; le groupe est en grande partie constitué de motards, ils étaient adorés des Hell's Angels en globalité), Cities On Flames With Rock'n'Roll chanté par Albert, Then Came The Last Days Of May chanté par Donald, I'm On The Lamb, But I Ain't No Sheep... Rien à dire, c'est du sans-faute, avec, déjà, les thèmes du groupe : ésotérisme (la pochette, avec déjà leur logo Kronos), violence, fantasy (Redeemed), SF (Workshop Of The Telescopes qui rappelle le meilleur de Jack Vance), relations SM/cuir...

Blue_Oyster_Cult-Tyranny_and_MutationTyranny And Mutation (1973) : Après un premier album tout simplement grandiose, il fallait oser : réussir un deuxième album (le toujours difficile deuxième album), et faire en sorte qu'il soit encore meilleur. Ce qui est le cas. Unique album du groupe à sortir sous l'appellation The Blue Öyster Cult (notez le The), sous une pochette hypnotique et oppressante (et géniale, une de mes préférées au monde), Tyranny And Mutation offre du grand BÖC de la grande époque, comme le précédent, mais avec plus de puissance encore, ici, ce n'est plus du hard-rock, c'est carrément du heavy metal à la Black Sabbath (le groupe sera considéré comme le Sabbath américain). Patti Smith y offre sa première chanson, Baby Ice Dog. Joe Bouchard, en veine, chante deux chansons (sur le précédent, il n'en chantait qu'une, Screams), et attention, ce sont deux monstres : Wings Wetted Down, Hot Rails To Hell. Le groupe a divisé son album en deux faces nommées The Black et The Red. La première est féroce, avec The Red & The Black (tout simplement I'm On The Lamb, But I Ain't No Sheep, mais avec plus de couilles sorties encore), 7 Screaming Diz-Busters, Hot Rails To Hell, et le blues tétanisant O.D.'d On Life Itself. L'autre, plus pépère, n'est pas moins grandiose. Encore une fois, rien à dire de négatif ici, rien. Leur meilleur album.

BlueOysterCultSecretTreatiesSecret Treaties (1974) : Par moments, encore plus heavy. Comprenant en son sein une mauvaise chanson (contrairement aux précédents opus), à savoir Cagey Cretins, ce dernier maillon de la trilogie des débuts est malgré cela absolument quintessentiel encore une fois. J'ai mis un peu de temps à l'aimer, contrairement aux deux autres, mais maintenant, c'est fait, et bien fait ! Secret Treaties, en effet, offre une ribambelle de classiques, encore une fois, comme Harvester Of Eyes, Subhuman, Career Of Evil (signé Patti Smith), Dominance & Submission, ME-262 qui, avec la pochette de l'album, alimentera une très stupide rumeur comme quoi le groupe et leur management seraient des néo-nazis (bande de cons qui ont cru cela : le BÖC et leurs managers sont, en grande partie, juifs, et des juifs nazis, vous en connaissez ?), Flaming Telepaths, et surtout, en final, Astronomy. Cette chanson est, pour le groupe, aussi culte et réussie que Stairway To Heaven et Kashmir le sont pour Led Zeppelin. Encore un disque remarquable, quasiment parfait, sauf une chanson qui, vraiment, n'assure pas.

BOC_OYFOOYKOn Your Feet Or On Your Knees (1975) : Double live bien démocratique : chacun des trois albums studio est représenté par trois chansons, et on a aussi un instrumental de guitare remarquable (Buck's Boogie), et deux reprises : Maserati GT (I Ain't Got You) et Born To Be Wild. Quasiment 80 minutes de bonheur malgré une prise de son parfois un peu défaillante (la face D, la fin de ME-262 aussi, en face C), des versions à tomber de 7 Screaming Diz-Busters, Hot Rails To Hell, Then Came The Last Days Of May, Harvester Of Eyes, Before The Kiss, A Redcap... et une pochette qui alimentera encore une fois la controverse : une église sinistre sous l'orage avec une limousine aux armes du groupe devant ; le groupe jouant dans un riche décor pour une foule de moines encagoulés (intérieur de pochette) ; et au dos de pochette, deux mains gantées de cuir tenant un lourd livre ouvert type Bible, avec les crédits de l'album sur les pages. Un live absolument génial, un des meilleurs du genre et de son époque malgré le son, comme je l'ai dit, un peu moyen des fois (mais pas sur tout le disque). La première phase du BÖC s'achève là, la plus violente, la pure.

BlueOysterCultAgentsofFortuneAgents Of Fortune (1976) : Ce fut mon premier BÖC, donc je l'adore. Et puis, il est vraiment excellent, ce disque, malgré qu'il soit nettement moins heavy que les précédents, presque du rock pur que du hard-rock, en fait. Présence de plusieurs classiques : E.T.I. (Extra-Terrestrial Intelligence), This Ain't The Summer Of Love (une sorte d'hymne officieux des Bikers), The Revenge Of Vera Gemini chanté en duo par Albert Bouchard et Patti Smith, et le hit (Don't Fear) The Reaper chanté par Donald, une chanson sinistre (on y parle de la mort, de l'amour qui y survit, d'une femme se suicidant pour rejoindre son défunt amoureux qui l'appelle de l'au-delà) et en même temps magnifique, leur plus connue, une de leurs meilleures. Un son immense. D'autres chansons sont moins bonnes (Tattoo Vampire, non merci ; et le True Confessions chanté par Allen Lanier est pas mal, mais avec le recul, pas autant que le reste de l'album), mais dans l'ensemble, rien à dire de vraiment négatif, ce disque est super bon, et j'adore Morning Final (chanté par Joe Bouchard), Tenderloin (assez étrange) et Debbie Denise (écrite par Patti Smith, qui fut la petite amie de Lanier pendant un temps, et chantée par Albert Bouchard) !

BlueOysterCultSpectresSpectres (1977) : Deux gros classiques ici : R U Ready 2 Rock et son orthographe à la Prince/r'n'b, et Godzilla et son bon gros riff bien lourd comme un pas du gros lézard homonyme. Bon, on peut aussi citer Death Valley Nights, I Love The Night et Nosferatu, soit la moitié de l'album, mais Spectres n'est pas aussi bon qu'on pourrait le croire en lisant cela. Une sorte d'Agents Of Fortune bis, qui marchera assez bien, mais qui, sur la longueur, ne convainc pas  autant que les précédents opus. Si vous voulez, ce disque, c'est un peu comme Tanx pour T-Rex (oui, je sais, on parle de glam-rock ici, avec T-Rex, et plus de hard-rock) : on l'aime bien, on l'écoute parfois avec plaisir ou disons, avec entrain, mais on ne le classera que rarement parmi les meilleurs du groupe. Une sorte de fin de race, ici, de fin de siècle, de fin de parcours, ça sent le réchauffé... Mais ce n'est pas mauvais et honteux pour autant. Secondaire.

BOC_Some_enchanted_eveningsSome Enchanted Evening (1978) : Un live qui sera réédité, en 2007, avec 7 bonus-tracks inédits, qui fera passer le tout à 71 minutes. Mais le live d'époque, lui, ne dure que 36 petites minutes, ce qui, pour un live, surtout de cette époque (1978), est vraimnt trop court. Dommage, car cette courte durée est bel et bien la seule chose négative à dire ici, tant les morceaux sont bien joués : Astronomy, (Don't Fear) The Reaper, R U Ready 2 Rock, Godzilla, E.T.I. (Extra-Terrestrial Intelligence) et deux reprises : Kick Out The Jams du MC5 et We Gotta Get Out Of This Place des Animals. Aucun doublon avec le précédent live (enfin, si, pour la version de 2007, qui offre ME-262, Harvester Of Eyes, Born To Be Wild...), une pochette sympa, Some Enchanted Evening, malgré sa durée de merde, est un excellent live.

BOC_MirrorsMirrors (1979) : Aïe. Si Spectres était un peu moyen, mais quand même pas mal sauvable, ce Mirrors est, lui, bel et bien le premier mauvais album du BÖC. Avec sa pochette nullissime (un rétro ? Pourquoi ? Mis à part pour l'allusion au titre de l'album et la possibilité, aussi, de le représenter inversé dans le miroir, je ne vois pas...), cet album est vraiment un disque à oublier, et ce sera leur premier à ne pas être produit par Sandy Pearlman (qui, quand même, avait produit ou coproduit l'intégralité des précédents opus). C'est aussi la première fois que l'auteur de SF/Fantasy anglais Michael Moorcock (le fameux cycle d'Elric) collabore avec le groupe, il leur offre la chanson The Great Sun Jester. Pas grand chose à sauver ici, vous ne m'en voudrez pas si je passe directement au suivant ? Qui est...

BOC_CultErecCultösaurus Erectus (1980) : Produit par le grand Martin Birch (Fleetwood Mac, Deep Purple, Iron Maiden), cet album marque une autre collaboration avec Michael Moorcock, qui signe Black Blade, chanson inspirée par le cycle d'Elric et sa fameuse épée noire avaleuse de force, Stormbringer (à noter que l'album de Deep Purple du même nom n'a au final rien à voir avec Moorcock). Beau succès malgré sa pochette hideuse et son titre débile, Cultösaurus Erectus est une réussite, le meilleur album du groupe depuis 1976, et on y trouve des morceaux de choix : Divine Wind, Monsters avec le génial saxophone de Mark Rivera, Black Blade, The Marshall Plan, Unknown Tongue, le Deadline de Joe Bouchard. Soit six chansons sur neuf. Le reste (Fallen Angels qui semble chanté par Roger Daltrey des Who, mais l'est par Bloom ; la voix est cependant bien ressemblante ici ! ; Hungry Boys, Lips In The Hills) n'est pas du même tonneau, mais rien de chiable ici, ça reste vraiment pas mal, dans le pire des cas, et remarquable, dans le meilleur.

Fire_Of_Unknown_originFire Of Unknown Origin (1981) : Encore une collaboration avec Moorcock : Veteran Of The Psychic Wars, qui est génial. Encore un titre co-signé Patti Smith : le morceau-titre, qu'elle a aussi chanté (sur la réédition CD de son album Wave de 1979, une version démo s'y trouve). Fire Of Unknown Origin est une réussite de plus pour Blue Öyster Cult, le groupe semble s'être repris après la nullité de Mirrors et, avant cela, la déception de Spectres. Tout du long de ses 39 minutes, cet album est un des meilleurs (si, si !) du groupe, meilleur que Cultösaurus Erectus, meilleur qu'Agents Of Fortune, bref, le meilleur depuis 1974, et on y trouve des merveilles comme la chanson-titre (à la base issue des sessions de 1976, mais qui fut totalement refaite pour l'album de 1981) ou Joan Crawford. Savourez-bien, car ça sera par la suite très très très rare, une aussi belle réussite, pour le groupe !

BOC_ExtraLiveExtraterrestrial Live (1982) : Double live de la tournée Fire Of Unknown Origin, 78 minutes de bonheur. On y trouve des versions à tomber de Veteran Of The Psychic Wars (avec un solo de guitare terrible de Donald), Roadhouse Blues (des Doors), Dominance & Submission, Black Blade, (Don't Fear) The Reaper, Hot Rails To Hell et Godzilla. Deux titres datent de 1980 et d'une tournée faite avec Black Sabbath : Black Blade et Dominance & Submission, et on a la participation amicale de Robbie Krieger, guitariste des Doors, sur la reprise de leur morceau citée plus haut. Un excellent live.

BLUE_Y~1The Revölution By Night (1983) : Sincèrement, il vaudrait mieux oublier cet album en bonne partie foiré... Mais on y trouve au moins trois grandes chansons : Take Me Away, qui ouvre le bal, Shooting Shark, co-signée Patti Smith, et Shadows Of California (le titre de l'album est issu des paroles de cette chanson). Mis à part ça, The Revölution By Night esttrès très moyen, en plus, Albert Bouchard est parti, lui qui était là depuis le début (le reste du groupe n'a pas changé, et le nouveau batteur s'appelle Rick Downey). Une chanson est co-signée par Patti Smith (Shooting Shark), une autre par Ian Hunter de Mott The Hoople (Let Go). Bruce Fairbairn à la production. Vous voulez mon conseil ?Si vous tenez vraiment à vous procurer l'album, essayer de ne pas le payer cher. Il ne vaut pas la peine de claquer trop de pognon pour lui. Mais le Cult fera bien pire par la suite, et j'avoue ressentir un peu de sympathie et de tendresse pour The Revölution By Night au fil des écoutes.

CNINJAClub Ninja (1985) : Rick Downey, le batteur sur le précédent opus, est remercié, remplacé ici par Jimmy Wilcox et Thommy Price. Allen Lanier, claviériste et guitariste rythmique présent depuis les débuts, est parti (au fait, il est mort en 2013), temporairement (car il reviendra) remplacé ici par Tommy Zvoncheck. Club Ninja, rien que son titre est ridicule (sa pochette aussi, d'ailleurs !), est un bien mauvais album du BÖC, malgré qu'il ait été bien reçu par la presse à l'époque, et qu'il se soit vendu suffisamment pour être disque d'or. Mais quasiment rien à sauver ici (White Flags, Shadow Warrior). On notera une chanson co-signée par le poète américain Jim Carroll (Perfect Water).Et le retour de Sandy Pearlman à la production. Une bien épouvantable production hard-FM 80's qui suinte les claviers et les drum machines...

BlueOysterCultImaginosImaginos (1988) : A la base, Imaginos, c'est une suite de textes écrits, dans les années 60, par Sandy Pearlman. Certaines parties furent confiées au groupe par la suite, comme Astronomy, et il me semble que le nom du groupe soit issu de ces textes aussi. Il faudra attendre 1988 pour que le groupe n'adapte, en ce concept-album, Imaginos. Un groupe ressoudé, Albert Bouchard et Lanier sont en effet revenus. Enfin, ça n'empêchera pas Albert et Joe Bouchard de partir une fois l'album en boîte... L'ambiance était apparemment un peu merdeuse pendant l'enregistrement de cet album qui contient une nouvelle version d'Astronomy, et un morceau du nom de Blue Öyster Cult. Imaginos est donc un album conceptuel, assez fumeux, l'album studio le plus long du groupe à l'époque car il dure 55 minutes. Ce n'est pas un bien, car sans être mauvais, ce n'est vraiment pas le meilleur opus du BÖC, le concept de Pearlman, sur la longueur, étant assez pompeux et épuisant, et tarabiscoté. A réserver aux fans.

BOC_live_1976Live 1976 (1991) : Comme son titre l'indique, bien que sorti en 1991, ce live propose des extraits de concerts de 1976. Un double live sorti aussi en VHS, avec de très bonnes versions de This Ain't The Summer Of Love, Buck's Boogie (19 minutes !), (Don't Fear) The Reaper, Cities On Flame With Rock'n'Roll, ME-262 ou Stairway To The Stars. Pas leur meilleur live, mais se laisse bien écouter de temps en temps.

BOC_Cult_ClassicCult Classic (1994) : Le titre peut faire croire à une compilation. Quelque part, ç'en est une : aucun nouveau titre ici, que des anciennes chansons (Godzilla, Flaming Telepaths, Astronomy, O.D.'d On Life Itself...en tout, 14 titres, pour 68 minutes), mais il ne s'agit ni des anciennes versions d'époque, ni de versions live. Le groupe les a réenregistré, et a donc inventé, ici, le concept d'auto-reprises. Enfin, inventé, non, j'exagère, ce ne sont pas les premiers à avoir fait ça. Je ne vois pas bien l'intérêt, entre nous. Le batteur, ici, est un certain Chuck Burgi, et le bassiste, Jon Rogers. Ces nouvelles versions (la troisième, studio, pour Astronomy, après Secret Treaties et Imaginos !) sont pas mal, l'album est dans l'ensemble correct. Enfin, est-ce un album, on peut se poser la question, ou une compilation déguisée ? Aucun intérêt, en tout cas.

Heaven_Forbid_coverHeaven Forbid (1998) : Une pochette hideuse et quelque peu angoissante qui sera changée par une autre, bien plus belle, du même auteur (Morgan Fairchild), image présente au verso de pochette et qui était, d'ailleurs, voulu à la base comme la pochette définitive. Heaven Forbid est un disque médiocre. In Thee est présent ici en version live, la version studio se trouvait sur Mirrors. Still Burnin' est une sorte de suite au morceau Burnin' For You issu de Fire Of Unknown Origin. Un ou deux bons morceaux, comme See You In Black et Damaged, et encore, et encore... Un bien mauvais opus. Leur pire depuis Club Ninja, voire même depuis Mirrors.

Curse_of_the_hidden_mirror_coverCurse Of The Hidden Mirror (2001) : Dernier album studio du groupe à ce jour, Curse Of The Hidden Mirror (le titre vient d'une chanson de quand le groupe était le Stalk Forrest Group, dont l'unique album, St. Cecilia, sortira en 2001 (morceaux datant de 1970). John Shirley, un auteur de SF de style cyberpunk, a signé les paroles de pas moins de 8 des 11 titres de l'album, lequel album est nettement plus réussi que tous les albums studio réunis du groupe depuis 1983. Sans être un chef d'oeuvre, cet ultime album du BÖC est donc une bonne petite surprise dans l'ensemble.

BOC_A_Long_Days_NightA Long Day's Night (2002) : Deux heures de live capté en 2002 à Chicago. 13 titres dont pas mal de classiques (Buck's Boogie, Astronomy, (Don't Fear) The Reaper, Godzilla, O.D.'d On Life Itself...), on a même Lips In The Hills, Mistress Of The Salmon Salt (Quicklime Girl) et Perfect Water. Sincèrement, ce n'est pas le meilleur live du groupe, c'est même loin d'être le cas, mais rien de nul ici. De quoi achever correctement leur discographie à l'heure actuelle.