Et voici maintenant la discographie du regretté Elliott Smith
Roman Candle (1994): Premier album et presque un chef d'oeuvre, rien que ça. Un disque qui à la base n'était qu'un assemblege de démos mais que la maison de disque de Smith sortira finalement, en se rendant compte de la qualité des morceaux présents ici. Au final un disque vraiment trop court (à peine 30 minutes), et remplit de sublimes chansons comme la série des No Name # ou encore le boulversant Last Call. Pas son meilleur, mais sans doute mon chouchou, malgrès le fait qu'il laisse un goût d'inachevé.
Elliott Smith (1995): Deuxième album et cette fois premier chef d'oeuvre! UN disque fort, mélancolique, dans le plus pur style Elliott Smith et rappelant parfois le meilleur de Nick Drake. Le chanteur confirme ici son talent d'auteur/compositeur, avec notamment Needle In The Hay ou The Biggest Lie, entre autre. Malheureusement le succès ne sera toujours pas au rendez- vous. Pas grand chose à dire si ce n'est: écoutez cet album. Et dire que le meilleur reste encore à venir, ça laisse rêveur...
Either/Or (1997): Le Sommet, l'Everest, The Best. Rien que Ballad Of Big Nothing ou encore la sublime Between The Bars suffisent à faire de ce disque un chef d'oeuvre impérissable. Pardonnez moi si je suis plus concis que sur les autres albums ici, mais là c'est tellement beau que ça se passe de commentaire. Seul point noir: malgrès son indéniable réussite, l'album se vendra assez mal, mais en revanche la chanson between the bars se taillera un petit succès, ainsi que miss misery qui sera en concurrence avec My Heart Will Go On de vous-savez-qui dans la catégorie "Meilleur BO de film" aux oscars.
s XO (1998): Cet album marque un tournant dans la carrière d'Elliott Smith. En effet, finit les ambiances presque arides de ses premiers albums, ici Smith enregistre avec une orchestration complexe: flûte, cordes, cuivres,... Et ce changement lui va à merveille tant l'album est réussi, presque autant qu'Either/Or. Pas un album à écouter quand on à le cafard (comme tout les autres albums de smith en fait), mais l'album idéal pour découvrir cet immense artiste. À noter qu'il s'agit, du moins de son vivant, de sa plus grosse vente: 200 000 exemplaires. C'est peu mais si on compare aux ventes des précédents albums c'est colossal, ce qui en dit long sur le statut d'artiste maudit d'Elliott Smith.
Figure 8 (2000): Une Indéniable baisse de qualité, même si l'album reste de très bonne facture. En fait le principal soucis vient de sa longueur, 52 minutes, beaucoup plus que tout ce qu'Elliott Smith avait fait jusque là. Malgrés d'exellentes chansons comme le doublé Everything Reminds Me Of Her - Everything Means Nothing To Me , l'album traîne un peu en longueur et les derniers titres sont moins percutants. Le moins bon de Smith, mais comme avec Bryter Layter de Nick Drake, ça reste très bon donc si vous avez aimé les autres albums, vous devriez aimer ce disque. Dernier album avant la mort du chanteur.
From A Basement On The Hill (2004): Dernier album de Smith, et premier album posthume vu qu'en 2003 le chanteur décédera de 3 coups coups de feu dans le bide. Suicide? Assassinat? On ne le saura sans doute jamais... Reste un album encore une fois d'exellente qualité, long (57 minutes), mais remplit de sublimes chansons. À la base, le chanteur souhaitait sortir un double album à la manière du double blanc des beatles mais il n'en aura pas le temps. Reste un album de qualité mais laisant un goût amère quand on sait qu'il s'agit du dernier enregistré par cet immense artiste.