Ce premier disque éponyme de Mono In VCF appartient à la catégorie des albums à découvrir d'urgence. Pourtant, cette première livraison est plutôt sortie discrètement. Ce qui est assez étrange puisque cet album éponyme contient des tubes en puissance. Par exemple, comment ne pas tomber sous le charme de Spider Rotation ?
Ce qui surprend avec ce premier disque, et plus largement avec ce groupe, c'est sa maturité et les émotions qui se dégagent des chansons, particulièrement brillantes et travaillées. Pour cela, Mono In VCF s'appuie sur une chanteuse de classe et de qualité, j'ai nommé Kim Miller, sa voix oscillant entre douleur, peine et gravité. Pourtant, Mono In VCF évite le piège de la complaisance.
Dès le morceau d'ouverture, Escape city scrapers, Mono In VCF présente les hostilités: violon, contre-basse et voix calme et posée enchantent ce disque beau, touchant et profond.
La suite est tout aussi brillante: Masha, In Los Angeles, There's no blood in bone, the only one ou encore Cynch ring.
En résulte un album qui oscille entre pop rock, trip hop et chansons parfois intimistes, l'ensemble n'étant pas sans rappeler la classe et la volupté de Nancy Sinatra. Ce qui n'est pas un mince compliment.
Avec ce premier disque éponyme, Mono In VCF sort l'artillerie lourde et démontre déjà son potentiel et l'étendue de ses qualités.
On reparlera très certainement de ce groupe, appelé, s'il le confirme, à faire partie des références incontournables.
encore merci pour la découverte, et pour ceux qui ne connaissent pas, ne perdez surtout pas de temps...