46041153_p

Un de mes groupes de chevet ! Voici la discographie officielle, albums studio et live, de Led Zeppelin.

42329760_pLed Zeppelin (1969) : Un premier album infernal, enregistré en 36 heures (pas d'affilée, mais bout à bout, les séances ont duré ce temps), ne contenant que des classiques, et totalement bluesy. Led Zeppelin invente quasiment le hard-rock avec ce disque (la création de ce genre est aussi imputable à Cream, Steppenwolf, Hendrix...). Mythique et indispensable.

Leslie B. : un disque bien de son temps, blues embrumés et embardées intempestives. Excellent coup d'essai, même si le parti-pris bluesy peut un peu fatiguer. Un jalon du hard-rock naissant, nonobstant. Communication Breakdown déboule comme un train fou dans la tronche de la concurrence, les 2m30 les plus violentes à l'est de Detroit !

42396132_pLed Zeppelin II (1969) : Plus heavy que le premier, enregistré pendant la première tournée américaine du groupe, dans plusieurs studios (y compris en Angleterre), et ça se ressent un peu, la production est moins exceptionnelle que pour les autres albums. Mais musicalement, mis à part un Living Loving Maid(She's Just A Woman)pas terrible, rien à dire. Encore un lot de classiques ici, encore un disque essentiel. Comme l'a dit Philippe Manoeuvre à propos de ce disque, le monstre est lâché.

Leslie B. : quelle idée de merde d'inclure un solo de batterie du batteur le moins solo qui soit... Dommage, le riff d'intro était killer ! Mais comme le reste est millesimé, on sera plus qu'indulgent. Des merveilles comme Thank You et What Is And What Should Never Be sont malheureusement parfois cachées par les mastodontes de cet album, j'en profite pour rappeler leur existence !

42499717_pLed Zeppelin III (1970) : Le Zep' se la joue acoustique et bucolique, au risque de décevoir ses fans et sa maison de disques, Atlantic (le disque, d'ailleurs, se vendra moins que les deux précédents, mais sera quand même un succès). Le résultat, enregistré après quelques jours de 'ressource' dans un petit cottage, est remarquable. Une chanson bien violente pour ouvrir le bal (Immigrant Song), un long blues bien rock (SinceI've Been Loving You)...et plein de petites pépites folk, acoustiques (Gallows Pole), de toute beauté. La face douce, apaisante, intimiste du groupe. Une pure merveille, indispensable. Seule la pochette est foirée, malgré son système (en vinyle et vinyl-replica) de roue illustrée, à faire tourner sur le côté de la pochette (même principe que les disques de stationnement, ah ah ah).

Leslie B. : rien à ajouter... Si ce n'est que Celebration Day aurait dû faire un carton en singles, si ce monde avait été parfait !

42737999_p42738004_p (1971) : Pas de titre pour ce quatrième album, surnommé l'album sans nom, Led Zeppelin IV, Four Symbols, The Runes LP ou même Zoso (allusion au premier des quatre symboles runiques servant de titre, et représentant, dans l'ordre, Page, Jones, Bonham et Plant). Les symboles sont donc le vrai titre, ce qui explique les deux illustrations ci-contre. Album magistral, le meilleur du groupe, incontestablement, et pas seulement parce qu'il contient Stairway To Heaven. Tout le disque est, que ce soit acoustique ou électrique, quintessentiel.

Leslie B. : When The Levee Breaks... Je n'aurai rien à ajouter, votre Honneur !

42958965_pHouses Of The Holy (1973) : Premier album portant un vrai titre ! Pochette étrange inspirée par un roman d'Arthur C. Clarke (Les Enfants D'Icare), et dont les teintes sont une erreur d'imprimerie, qui a été conservée (ça donne un genre). Musicalement, très éclectique, pas toujours parfait (D'yer Mak'er, reggae, et The Crunge, funkysant, sont ratés), mais contenant bien plus de réussites que de ratages : The Rain Song, No Quarter... En bref, un disque remarquable, aventureux, souvent sous-estimé.

Leslie B. : mon chouchou ! Une réelle prise de risques, et une musicalité extraordianire. Sauf D'yer Maker... (pourquoi personne n'a dit à Bonham que son jeu de batterie colle TRES mal aux ambiances west indies ?) Mais trois chefs-d'oeuvre incomparables : Over The Hills And Far Away, The Rain Song, et le fantasbuceptionnel No Quarter. Mention spéciale du jury pour le ravissant pop-rock Dancing Days au riff sinueux et addictif.

42803210_pPhysical Graffiti (1975) : Aventureux, constitué à moitié de chansons issues de sessions des albums précédents, mais écartées à l'époque (Houses Of The Holy, Night Flight), et à moitié de morceaux écrits en studio, en 1974 (Kashmir, Ten Years Gone). Double album (toujours en CD), premier album du groupe sorti sur leur label perso, Swan Song. Souvent considéré comme le sommet du groupe, je pense qu'en fait, c'est un disque très bon (honnêtement, il y à des choses immenses ici), mais inégal, contenant quelques morceaux inutiles (Black Country Woman), ou trop longs (In My Time Of Dying, 11 minutes, serait bien mieux avec 3 ou 4 minutes en moins). Album surestimé, mais mythique.

Leslie B. : de la trempe (-led underfoot ?) des grands foutoirs comme le White ou Exile ! Mais un peu trop de conneries pour être le meilleur album du groupe (le long pensum In My Time Of Dying, le beauf Sick Again...), tant pis pour les nombreuses perles ! Dont un The Rover trop souvent oublié à l'heure de recenser les faits de gloire du Zep'.

42886767_pPresence (1976) : Enregistré en Allemagne, avec un Robert Plant dans un fauteuil roulant suite à un accident de voiture sérieux (sa femme, hospitalisée, s'en sortira). Moral à zéro, blessures physiques...et la fameuse deadline, faire un album assez rapidement. Presence est un album à vif, sans morceaux acoustiques, sans répit, un disque sombre comme la mort, triste, mais, en même temps, très réussi, malgré deux titres assez mauvais (Candy Store Rock, Hots On For Nowhere). Achilles Last Stand est même le deuxième meilleur morceau du groupe derrière Stairway To Heaven. Un grand disque sous-estimé. Le préféré de Jimmy Page. Même si ce dernier a reconnu que Tea For One autoplagie SinceI've Been Loving You.

Leslie B. : Page est dans un sale état, Plant en fauteuil roulant... Un bras d'honneur destiné au destin, qui va finir par se venger dans les années à venir... Tout est jouissif, sauf le Caillou de la Boutique de Candy...

42300542_pThe Song Remains The Same (1976) : Désormais disponible dans une édition CD avec plusieurs bonus-tracks et une qualité sonore améliorée, ce double live (la version CD reprenant l'album d'époque est également double) a été enregistré en 1973, au Madison Square Garden de New York, et a été filmé. Le film, agrémenté de passages psychédéliques et scénarisés, porte le même nom, et date aussi de 1976. Un film culte. L'album de base est correct, mais pas immense (des longueurs, comme les 27 minutes de Dazed And Confused, lequel morceau a été rallongé de 2 minutes sur la version la plus récente du live). N'empêche, je l'adore, malgré ses défauts.

Leslie B. : bof... Meilleur dans sa version de 2007, mais franchement, à part la version immaculée de No Quarter, pas de quoi se relever la nuit ! Et comme le film qui l'accompagne est aussi nanar...

43279239_pIn Through The Out Door (1979) : Dernier album du groupe sorti du vivant du batteur John Bonham(il mourra d'overdose en 1980, scellant la fin du groupe). Album enregistré dans les studios suédois d'ABBA, à Polar, Stockholm. Ce qui ne veut rien dire. Les claviers de John Paul Jones prennent pas mal de place. Page, lui, en prend moins. Plant, traumatisé par la mort de son fils en 1977, chante bien, mais semble absent. Peu de classiques, un disque mal-aimé, considéré comme le ratage du groupe. Bon, c'est leur disque le moins réussi, certes, mais je l'aime assez. Malgré Hot Dog et Fool In The Rain (et son passage samba de merde).

Leslie B. : je le réhabilite avec le temps qui passe ! Je hais les deux morceaux cités par Clash, ainsi que Carousselambra... Mais l'ensemble ainsi formé n'est pas si galeux que ça... C'est juste qu'il ne s'agit plus du Zeppelin de 71, ce n'est plus un groupe de hard ! Et si l'on prend l'album dans cette optique, on comprend mieux.

43056373_pCODA (1982) : En revanche, je ne peux pas pifer ce disque, album de chutes de studio sorti après la fin du groupe. Tout est merdique, sauf peut-être la version live deI Can't Quit You Baby et We're Gonna Groove. Bon, en fait, la face A est correcte. La B, elle, est franchement nulle (Darlene), et l'album, du long de ses 33 minutes, est minable.

Leslie B. : téléchargez-le ! ça ne vaut pas plus...

52518448_pUnledded - No Quarter (1994) : Je me pose la question : fallait-il que je parle de ce disque live ici ? Que je le mette dans la discographie du groupe ? Dans un sens, oui, car l'album est signé Jimmy Page et Robert Plant, et on y trouve, en versions orientalisantes (Kashmir, aah, cette version...), des classiques du groupe. Et, en même temps, non, car, au fond, ce n'est pas un album de Led Zeppelin, il n'est pas crédité au groupe. Donc, c'est selon l'humeur. Quoi qu'il en soit, c'est un live indispensable et immense.

Leslie B. : merveilleux ! La version de Kashmir réussit l'impensable exploit de surpasser l'originale !

46040444_pBBC Sessions (1997) : Double album composé de titres enregistrés live à la BBC en 1969 (CD 1) et d'un concert enregistré par la BBC en 1971 (CD 2). Des doublons, surtout sur le premier disque, mais un son et des interprétations de folie pure. Indispensable !!!

Leslie B. : pan dans la gueule !

43845259_pHow The West Was Won (2003) :  Aussi indispensable que cela est possible. Triple live, plus de 2 heures (2h30, environ, en fait) de morceaux enregistrés en 1972, au L.A. Forum et au Long Beach Arena. Tout simplement magistral, que ce soit la production (pourtant, à la base, ce sont des bootlegs) ou l'interprétation, ou même le choix des titres. Malgré un solo de batterie de 19 minutes (Moby Dick), un Dazed And Confused de 25 minjutes, un Whole Lotta Love de 23 minutes. Puissant, indispensable.

Leslie B. : re-pan dans la gueule !