High Voltage (1975) : C'est la version internationale, sortie en 1975, de l'album. Cette version est un mix entre deux albums sortis uniquement en Australie, T.N.T. (dont sont issus quasiment tous les morceaux, y compris High Voltage) et High Voltage. Des classiques à la pelleteuse, un son incroyable, on ne s'ennuie pas du tout malgré un She's Got Balls que je n'ai jamais aimé. Pas un de mes préférés, mais il vaut vraiment le coup !
Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976) : Spus cette forme (morceaux, pochette), l'album est sorti en 1981, dans le monde entier. Mais en fait, l'album date de 1976 (sorti, sous une pochette différente et un tracklisting un peu différent, en Australie, en 1976). Un de mes grands préférés d'AC/DC, rien que pour Ride On, la chanson-titre, Big Balls, Squealer (absente de tout album australien du groupe !) ou Problem Child. Un immense album de hard-rock survitaminé !
Let There Be Rock (1977) : Dommage que la version CD ne propose pas Crabsody In Blue (chanson présente sur le vinyle australien et européen, immense chanson bluesy), mais l'a remplacée par Problem Child, quasiment identique à la version de Dirty Deeds Done Dirt Cheap...Dommage...Mais mis à part ça, un album infernal et totalement réussi, de Go Down à Whole Lotta Rosie en passant par la chanson-titre, Bad Boy Boogie, Overdose...Immense !
Powerage (1978) : Un de mes grands chouchous du groupe, rien que pour Down Payment Blues, sans doute leur plus grand blues, une chanson furieuse. Mais le reste, mis à part éventuellement Kicked In The Teeth, assure à fond aussi. La chanson préférée d'Angus Young est là, What's Next To The Moon. L'album préféré de Keith Richards des Stones (du moins, il l'a été en son temps). Un album fantastique, phénoménal, mais le groupe sent qu'il peut encore faire mieux...Ca me semble cependant difficile ! Pour moi, le sommet d'AC/DC avec Bon Scott.
If You Want Blood...You've Got It (1978) : Que dire ? Un live surpuissant proposant les meilleures chansons des premiers albums du groupe (seul regret, pas de Ride On ni de Down Payment Blues), un Bon Scott en forme olympique, comme le groupe en général, un public conquis, un son remarquable...Ce fut mon premir AC/DC, et bien entendu pas mon dernier ! Mon live préféré du groupe.
Highway To Hell (1979) : Dernier album avec Bon Scott, avant qu'il ne meurt, en février 1980, à Londres, étouffé par son vomi, en plein coma éthylique, à l'arrière d'une bagnole prétendument volée, mort écoeurante et rock'n'roll par excellence, si on peut dire. Album cultissime et très réussi, même si je l'ai toujours trouvé un peu inégal (la face B, mis à part Night Prowler et Shot Down In Flames, est assez moyenne, et Beating Around The Bush, sur la A, est nul). Mais que dire sur la chanson-titre, ou Touch Too Much, ou Night Prowler, Walk All Over You ? Comme s'il se doutait que c'était son dernier acte (allusion à la chanson de Trust qui lui rend hommage, les deux groupes étant amis), Bon Scott n'a jamais aussi bien chanté ici. Bref, un disque culte, excellent, mais pas un des meilleurs non plus selon moi.
Back In Black (1980) : On croyait AC/DC fini...Mais le groupe, boosté par leur producteur de Highway To Hell (et du disque qui viendra en 1981), Robert John Mutt Lange, remonte la pente. Et engage Brian Johnson, dont la voix haut-perchée fait penser à Bon Scott, sans toutefois chercher (et c'est là le miracle) à l'imiter. Le groupe s'envole aux Bahamas, enregistrer ce qu irestera à vie comme étant leur meilleur album, noir de deuil. Immense disque, leur plusgros succès commercial et un des albums les plus vendus au monde. On a tout dit sur ce sommet. Ecoutez-le.
For Those About To Rock, We Salute You (1981) : Dernier album produit par Mutt Lange, c'est un des moins réussis du groupe, malgré l'immense chanson-titre (et ses canons) et malgré, aussi, la réussite de Spellbound. Mais face à ces deux très bonnes chansons, on trouve un paquet de titres franchement mineurs, à la limite, parfois, de la nullité (C.O.D. ou Breaking The Rules), inutilement bruyantes (Night Of The Long Knives). Un album très très mineur dans son ensemble, première déception dans la discographie du groupe.
Flick Of The Switch (1983) : Curieusement, cet album court (37 minutes, le plus court des albums longue durée du groupe) est largement meilleur que le précédent, alors qu'il fait partie des disques les plus décriés d'AC/DC. Bon, tout n'est pas génial, mais pour des chansons aussi réussies que Rising Power, Badlands, Bedlam In Belgium, Guns For Hire ou Nervous Shakedown (soit 5 chansons sur les 10, soit la moitié), cet album à la pochette en simili-bootleg, et produit par le groupe lui-même, est à écouter. Franchement, un disque sous-estimé, un de mes préférés du groupe.
'74 Jailbreak (1984) : Sorti en 1984, mais datant de 10 ans plus tôt, c'est un mini album (ou E.P.) très sympa, contenant 5 chansons pour environ 26 minutes. Parmi elles, Jailbreak, immense, et Baby Please Don't Go, très bonne. Mais ce disque n'est pourtant à réserver qu'aux fans hardcore du groupe !
Fly On The Wall (1985) : Pochette amusante et cartoonesque (la gueule de la mouche...). Album tout aussi cartoonesque, ruiné par une production très vieillotte. Honnêtement, certaines (rares) chansons assurent, ici, comme la chanson-titre, Shake Your Foundations ou Sink The Pink, dont les riffs déchirent grave. Mais à côté de ces trois excellents titres, que de merdes ! Notamment toute la face B? réellement nullissime. Et ce Danger que le groupe sortira en single, et qui sera un flop tel qu'il vaut mieux, si vous croisez un jour un des membres d'AC/DC, éviter de leur en parler... De plus, arrivée du très lourdaud batteur Simon Wright. En plus, pour finir, le tueur en série américain Richard Ramirez avouera avoir puisé sa force, son inspiration, dans cet album, ce qui ternira bien l'image du groupe, qui n'a vraiment pas eu de pot dans les années 85-89...
Who Made Who (1986) : 9 morceaux, pour 38 minutes, et seulement 3 inédits, dont 2 instrumentaux assez expédiés et répétitifs (même si D.T. assure)...Cette musique du film Maximum Overdrive de Stephen King (un nanar sympathique), sorte de best-of incomplet, ne vole vraiment pas haut. Mais on y trouve Ride On, et la chanson inédite donnant son nom à l'album est franchement remarquable. C'est peu, mais bon, hein... AC/DC dans le creux de la vague. A noter, les inédits sont produits par George Young, une première depuis Powerage.
Blow Up Your Video (1988) : La loose. Carrément. Plus mauvais album d'AC/DC, un disque produit par George Young, enregistré dans le sud de la France sous un cagnard étouffant, et ne contenant quasiment aucune bonne chanson, mis à part, éventuellement, Heatseeker. AC/DC au plus bas, qui peinera à remplir des salles, et ne jouera quasiment aucun titre de cet album en live, comme s'ils en avaient honte (si c'est le cas, ils ont bien raison). A fuir.
The Razors Edge (1990) : Le retour d'AC/DC à un grand niveau après deux albums (trois, si on comptabilise la bande-son du Stephen King) d'un niveau franchement médiocre. Ici, tout n'est certes pas parfait sur les 12 titres (les trois derniers sont assez moyens, pour tout dire), mais dans l'ensemble, c'est un excellent cru. Remarquable production de Bruce Fairbairn, et arrivée du batteur Chris Slade, qui ne durera que le temps de cet album et de la tournée, malgré son talent. Thunderstruck est un hymne.
Live (1992) : Existe en version simple et (conseillée), double. Un live anthologique, issu de la tournée 1992 du groupe, promotionnelle de l'album The Razors Edge. Versions à tonber de Jailbreak, Hells Bells, Highway To Hell, Thunderstruck...Un album tout simplement vital pour chaque fan de hard et du groupe ! Et une sorte de best-of en live.
Ballbreaker (1995) : Production (de Rick Rubin) assez efficace, sauf pour la voix de Brian Johnson, totalement déglinguée (alcool ? clopes ? production ? Toujours est-il qu'il ne sonne pas aussi moche sur le précédent album, ni sur les suivants). De grandes chansons (Hard As A Rock, The Furor, Ballbreaker), d'autres très nulles (Love Bomb, Hail Caesar, Caught With Your Pants Down), et dans l'ensemble, un disque ruiné par sa production, que le groupe estime caricaturale désormais. Franchement un disque très décevant, je ne l'aime vraiment pas.
Stiff Upper Lip (2000) : Après la débâcle du précédent album, c'est peu dire que Stiff Upper Lip fait du bien par où il passe ! Sans être le sommet absolu des Australiens, c'est franchement une réussite, remplie de grandes chansons (Damned, la chanson-titre, Safe In New York City, Satellite Blues...). Un très bon cru pour le groupe !
Black Ice (2008) : Une tuerie, qui survient 8 ans après le dernier album du groupe. Leur album studio officiel le plus long (55 minutes, 15 chansons), et dans l'ensemble, avec son excellente production et son interprétation remarquable, c'est un des meilleurs. Jubilatoire, en gros ! Et avec quelques titres assez atypiques, comme Rock'n'Roll Dream ou Stormy May Day.
Iron Man 2 Soundtrack (2010) : En fait de bande-son du dernier navet à base de super-héros, cet album n'est ni plus ni moins qu'une compilation incomplète et bâtarde, conçue uniquement pour le pognon. Dire qu'AC/DC avait jusque là toujours refusé de sortir un best-of...Mais qu'est-ce qui leur a pris ? Bref, un disque tout simplement inutile, même s'il contient Cold Hearted Man, chanson datant de 1978 et qui, bien que présente sur certaines éditions vinyles de Powerage, fut retirée de toutes les éditions CD, et est, enfin, sur CD. Mais c'est franchement pas assez pour justifier l'achat...