Iron Maiden (1980) : En dépit d'une production médiocre (qualité de son assez faiblarde, caverneuse, basse trop mise en avant), ce premier cu maidenien est une réussite. Chansons de qualité, interprétation excellente malgré la voix pas toujours très fine de Paul Di'Anno. Un classique !
Killers (1981) : Niveau production, rien à dire, c'est nettement supérieur (le premier album étant le moins bien produit, de toute façon), et niveau morceaux, là aussi, on trouve sur ce deuxième album de très bons titres. Très punk, il nécessite plusieurs écoutes pour être bien assimilé, mais c'est un des tous meilleurs.
The Number Of The Beast (1982) : Arrivée de Bruce Dickinson, chanteur mythique du groupe, pour ce qui reste encore aujourd'hui un jalon du heavy metal international, un disque quasiment parfait (Gangland est à chier), regorgeant de classiques absolus, avec une pochette mythique, une production d'enfer (pour l'époque)...la classe absolue, et dire qu'ils feront encore mieux par la suite !
Piece Of Mind (1983) : Pour être honnête, un excellent cru, encore une fois, mais tout de même inférieur aux précédents. La faute à quelques chansons franchement mauvaises, comme Quest For Fire ou Die With Your Boots On. Mais on a quand même, ici, plus de classiques que de ratages. Bref, encore un excellent cru maidenien, et un best-seller pour son époque !
Powerslave (1984) : Pochette magnifique (leur plus belle, elle m'a tout simplement donné envie d'acheter l'album, autrefois), production en béton, et un grand nombre de sublimes chansons, notamment la plus longue de toute l'histoire du groupe, presque 14 minutes pour Rime Of The Ancient Mariner (superbe). Résultat, un disque mythique et surpuissant, un des jalons du groupe, indispensable !
Live After Death (1985) : Double live (toujours en CD) anthologique, illustrant à merveille la plus pharaonique tournée du groupe, le World Slavery Tour (1984-85), tournée promotionnelle de Powerslave, qui faillit anéantir le groupe par sa longueur. Le groupe en sortira épuisé. Ce live est considéré comme pas mal de fans comme un des meilleurs du hard-rock, et je pense que c'est le cas. En tout cas, il dépote grave ! Seul reproche : le public est sous-mixé, par moments, ce qui est gênant pour un album live !
Somewhere In Time (1986) : Les claviers font leur apparition sur cet album qui n'est pas futuriste que par rapport à son titre et à sa très détaillée pochette (qui regorge d'allusions à l'histoire du groupe, à leurs chansons et albums, cherchez bien !). Un disque qui nécessite plusieurs écoutes, mais qui, au final, est un sommet de plus pour Maiden. Et ce, malgré le très décevant Déjà-Vu !
Seventh Son Of A Seventh Son (1988) : Ambiance très progressive pour cet album-concept (en effet, la quasi totalité des morceaux suivent un même fil conducteur, racontent une histoire), un disque court (44 minutes) mais faisant partie de ce qu'Iron Maiden a fait de mieux. Dernier album avec le guitariste Adrian Smith jusqu'à 2000. Un jalon de plus pour le groupe !
No Prayer For The Dying (1990) : Arrivée du guitariste Janick Gers, qui apporte une touche plus boogie à Maiden. Malheureusement, cet album, qui comporte nettement moins de claviers (en fait, quasiment plus un seul !) est un très net recul dans la musicalité du groupe. Sorte de retour aux sources, mais quand le niveau ne suit pas... Dickinson ne chante pas très bien, pas mal de titres sont assez médiocres...Bref, un disque à conseiller aux ultra-fans, et faisant partie des moins bons du groupe.
Fear Of The Dark (1992) : Cet album, qui sera le dernier du groupe avec Dickinson jusqu'à 2000, est très boogie dans l'âme, et nettement supérieur au précédent. Premier album du groupe formaté pour le CD (il est nettement plus long, presque une heure) est à écouter plusieurs fois pour bien s'en imprégner, car il requiert vraiment qu'on s'y attarde, et ne peut pas s'apprécier pleinement en une seule écoute. Pas mal de classiques, un disque inhabituel et vraiment bon ! Un des meilleurs, finalement.
A Real Live/Dead One (1992) : Double compilation live (autrefois sortie en deux albums distincts) proposant le meilleur de la tournée 1992-93. Le premier CD offre des titres de la période 1980-84, et le second, de la période 1986-92, tous joués pendant la tournée 92-93, à divers endroits. Bonne qualité audio, bonnes interprétations, un excellent double live !
Live At Donington (1993) : Qualité sonore parfois brouillonne, setlist peu originale, mais au final, un bon double live, avec un groupe en forme, et quelques versions de haute classe (Afraid To Shoot Strangers). Bref, sans être le meilleur live du groupe (c'est même, en fait, leur moins réussi), c'est un bon cru ! Ca fait quand même doublon avec le précédent opus live (voir plus haut), même si aucun titre de Donington ne se trouve sur A Real Live/Dead One...
The X Factor (1995) : Arrivée du chanteur Blaze Bayley pour un disque plus long que de coutume (71 minutes), et assurément leur plus sombre. Et pas seulement à cause de sa pochette très glauque. On y parle de mort, de guerre, de solitude, de violence, de folie... On y trouve pas mal de classiques, comme les 11 minutes magistrales (la meilleure chanson du groupe) de Sign Of The Cross. Dans l'ensemble, un excellent album, bien que très particulier et franchement dépressif.
Virtual XI (1998) : Second et dernier album avec Bayley, c'est un disque aussi foiré que The X Factor était réussi, c'est dire. A moitié conçu comme bande-son promotionnelle d'un jeu vidéo (Ed Hunter) mettant en scène Eddie (mascotte du groupe, leur emblème), Virtual XI est un disque franchement minable, sur lequel on sauvera The Clansman, The Educated Fool et, par moments, la voix de Blaze. C'est peu. Leur pire album.
Brave New World (2000) : Le retour d'Adrian Smith et surtout de Bruce Dickinson. Sans que Janick Gers ne parte, ce qui porte à trois guitaristes, et six membres en tout (toujours actuellement). Un disque contenant de grandes chansons, dans l'ensemble leur meilleur depuis Seventh Son Of A Seventh Son. Très bien produit, on regrettera juste que Dream Of Mirrors soit aussi longue !
Rock In Rio (2002) : LE live de Maiden ! Surpuissant, deux heures (2 CDs) de folie métallique, avec une production infernale (sans doute même trop : par moments, on entend plus les clameurs de la foule que le groupe). Bref, entre une setlist ahurissante faisant la part belle à Brave New World, une interprétation au cordeau et une production d'enfer, ce live est le meilleur du groupe. Indispensable ! Dommage qu'il soit vendu aussi cher, le plus souvent...
Dance Of Death (2003) : Très bon album, ruiné par une pochette en CGI tout simplement infâme (leur pire). Mais on s'en fout, dans un sens, car musicalement, mis à part un ou deux titres un peu moyens, Dance Of Death est une réussite. A noter le morceau-titre et Paschendale, deux furies épiques, et Journeyman, chanson semi-acoustique sur laquelle Dickinson chante comme un dieu. Pas leur sommet, mais très bon !
Death On The Road (2004) : Concert allemand (Dortmünd) pendant la tournée servant à promouvoir Dance Of Death.Encore une fois une excellente production, une interprétation épatante, et la part belle au nouvel album, avec des versions éblouissantes des meilleurs titres de l'album. Que dire, sinon que ça poutre à mort et qu'un fan se doit de l'écouter ?
A Matter Of Life And Death (2006) : Un de leurs sommets, un disque à moitié conceptuel (pas mal de morceaux parlent de la guerre, comme la pochette et le titre - titre d'un film de guerre - y font aussi allusion) et qui, malgré la longueur extrème de pas mal de titres (les 4 derniers totalisent 34 minutes, réunis), est un sommet. Pour moi, leur meilleur album, point barre. Un album à découvrir absolument !
Flight 666 - The Original Soundtrack (2009) : Album illustrant la tournée mondiale Somewhere Back In Time, pendant laquelle le groupe réinterprétera d'anciens classiques qu'ils avaient un peu laissé de côté. Setlist assez peu originale (en gros, c'est la même que Live After Death, avec quelques morceaux plus récents, mais jamais plus récents que 1992), mais l'interprétation et la production assurent, et on ne boude pas son plaisir. A noter, c'est la bande-son d'un film-documentaire-concert du même nom, disponible en DVD. Et le premier album de Maiden avec une pochette photographique montrant le groupe !
The Final Frontier (2010) : Et voilà le dernier opus studio du groupe, sorti tout dernièrement (16 août), et leur plus long, avec 76 minutes au compteur. Assurément un excellent cru, rempli de sublimes morceaux, et baignant dans une atmosphère très progressive à la Seventh Son Of A Seventh Son. Les fans apprécieront totalement ce nouveau cru maidenien qui n'a pas à rougir des précédents, sauf sa pochette assez moche !
Tu vas en refaire d'autres comme ça ? Parce que si ça ne te dérange pas, j'aimerais bien en faire aussi !