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Aussi répertorié sous les titres Magma Live, Hhaï Live et Live Köhntark, Hhaï est un des plus grands albums live de tous les temps, rien que ça. Réédité en CD chez Seventh Records, avec quelques bonus tracks (Ëmëhntëht-Rê (Announcement) en fin de disque 1, et Da Zeuhl Wortz Mekanïk juste avant Mëkanïk Zaïn), avec un ordre différent pour le disque 2 (maintenant, Hhaï, Kobah et Lïhns) en ce qui concerne les trois premiers titres, cet album est un sommet de Magma.
Enregistré en 1975 à la Taverne de l'Olympia, Paris, Hhaï offre le meilleur de ce que Magma pouvait faire en live. Parfois, le son peut sembler un peu hésitant, faiblard (l'enregistrement date de 1975, quand même), mais rassurez-vous, les ruades de batterie du leader Christian Vander, les attaques de violon de Didier Lockwood (car oui, le fameux violoniste Didier Lockwood a fait partie de Magma durant cette période !), la basse de Bernard Paganotti (célèbre aussi pour avoir participé à pas mal d'albums de Francis Cabrel, entre autres) est efficace, et la guitare de Gabriel Federow aussi. Les chants, signés Klaus Basquiz et Stella Vander, sont parfaits (sur Köhntark (Part 1), c'est incroyable).

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Comme indiqué dans le livret, la musique de Magma est comme un miroir dans lequel chacun peut voir un reflet de ce qu'il est (en anglais dans le livret). Le style musical de Magma, la zeuhl, mélange entre rock progressif, musique classique et jazz (et généralement catégorié dans le registre du jazz), est unique. Entendre l'hymne de Magma Kobaïa (issu du premier album de 1970), transformé ici en Kobah et joué beaucoup plus rapidement qu'en studio, est une expérience. Les presque 20 minutes de Mëkanïk Zaïn aussi (sur lequel Lockwood est à son sommet).

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Avec sa pochette mystique et égyptophile, son ambiance onirique, parfois oppressante, et parfois légère (Lïhns), Hhaï est un monstre, un disque incroyable de puissance. Le meilleur album live de Magma (un groupe peu avare en disques live, souvent très très longs), et leur second meilleur album après Kobaïa de 1970...En fait, c'est même leur meilleur album ex-aecquo avec Kobaïa. Je ne peux, en ce qui me concerne, absolument pas me passer de Hhaï.
Et l'extrème petite taille de cet article (désolé !) prouve aussi que ce n'est pas facile du tout d'argumenter sur pareil sommet.

FACE A
Köhntark (Part 1)
FACE B
Köhntark (Part 2)
FACE C
Kobah
Lïhns
Hhaï
FACE D
Mëkanïk Zaïn