Rock Fever

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Fermeture définitive du blog le 4 juin prochain.

J'arrête ce blog parce que j'en ai marre. Mais vraiment marre. Ce blog m'insupporte désormais, je n'en peux plus.

Vivre sans me casser le derche à essayer de maintenir ce blog, c'est une immense respiration pour moi, je ne me suis jamais senti aussi LIBRE que depuis que j'ai pris cette décision mûrement réfléchie.
Non, je ne le détruirai pas, ce blog, mais à compter de ce jour, je n'y reviendrai plus, vous ne m'y verrez plus. Je n'y vais d'ailleurs plus qu'une fois par jour pour enregistrer les articles publiés dans le sommaire.
Inutile de me demander de changer d'avis.
Inutile aussi de me demander quoi que ce soit par commentaire interposé : je ne viendrai plus sur le blog.
Rock Fever, c'est fini, acceptez-le.

Merci à tout le monde, chroniqueurs, visiteurs.

Mais c'est fini.

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04 juin 2021

Fermeture définitive du blog

Fermeture définitive du blog.

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''L.A. Getaway'' - L.A. Getaway (Joel Scott Hill)

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Attention, disque culte et très méconnu aujourd'hui, en guise de clôture définitive du blog.

Album que j'ai découvert via Collector, en 2017, bouquin de Philippe Manoeuvre recensant une centaine d'albums peu connus (enfin, certains, si, quand même) et qui, surtout, font partie de ses albums de chevet et, autre condition pour être dans le livre, n'ont pas eu de bol à leur sortie : trop bizarres, sortis au mauvais moment, signés de groupes mineurs qui n'avaient aucune chance de percer, ou bien signés de groupe dont l'heure de gloire était passée, ce genre. Pour le cas qui nous intéresse ici (je précise que parmi les albums que j'ai découvert via ce livre, beaucoup ayant été abordés en 2017/2018 sur le blog, plusieurs n'auraient pu, en ce qui me concerne, être découverts autrement, trop peu connus, et cet album, clairement, en fait partie), c'est un album sorti en 1971, le seul et unique album d'un groupe qui n'a pas eu de bol du tout : Jerome. Oui, je sais, vous n'en avez jamais entendu parler. Mais en même temps, un truc à savoir : ce groupe n'a pour ainsi dire jamais vraiment existé. Jerome était un groupe de rock, fondé par le guitariste et chanteur Joel Scott Hill et constitué aussi du bassiste Chris Ethridge et du batteur Johnny Barbata. Ce groupe a, en 1971, enregistré ce qui devait être son premier album, un album qui se serait appelé L.A. Getaway. L'album ici présent. Mais Hill a reçu une proposition qu'il ne pouvait refuser, peu de temps avant la sortie de son album : rejoindre Canned Heat. 

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Canned Heat était sur un autre label (United Artists) que le sien (ATCO). Hill avait un disque à promouvoir, des concers à donner, etc. Mais peu importe, il a claqué la porte pour rejoindre la Chaleur en Conserve, avec qui, en 1971, il enregistre l'album Historical Figures And Ancient Heads, album très sympa mais pas très réputé, avant de quitter, finalement, le groupe. Entre temps, ATCO Records est furax et, en représailles, décide de sortir l'album de Jerome sans nom de groupe, sans promotion, rien, en disque fantôme sous une pochette des plus passe-partout : photo noir & blanc du groupe en répétitions ou enregistrement, le nom de chaque musicien écrit en petit en bas, le nom de l'album (qui devient en quelque sorte le nom du groupe aussi, même si l'album est souvent crédité à Hill seul), le nom des trois musiciens qui participent, en invités, à l'album (et ce ne sont pas des manchots : Dr. John, Leon Russell, Clarence White), et la liste des titres. Chose amusante : la liste des morceaux est répartie sur les deux faces de pochette : recto, la face A. Verso, la B. Je ne connais que cet album pour lequel ça a été fait, même si ce n'est sans doute pas le seul. L'album, L.A. Getaway, long de 40 minutes bien tapées, va bien foirer comme il faut dans les charts, il n'avait aucune chance sans promotion digne de ce nom : Joel Scott Hill est talentueux, mais peu connu, et son coup de pute envers sa maison de disques le transforme illico en loser magnifique à la Johnny Thunders, capable d'aller chercher la défaite dans le cul dilaté de la victoire. 

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Mais qu'est-ce qu'il vaut, ce disque rare, méconnu, qui existe en CD (même si je ne l'ai qu'en vinyle) mais ne doit pas être super facile à trouver ? Autant le dire, L.A. Getaway est une authentique tuerie de rock un peu bluesy, qui sent bon la coke (l'album du Heat fait ensuite a été fait dans des conditions hautement défoncées...) et qui, franchement, aurait mérité une place d'honneur au podium "disques de l'année 1971" de n'importe quelle revue rock digne de ce blaze. Ouais, c'est monumental à ce point. 10 titres, en partie des reprises, il faut voir lesquelles : Craney Crow de Dr. John (aucune précision de quel invité joue quoi et sur quel titre sur la pochette minimaliste, mais je me doute que le Docteur joue sur sa propre création), The Promised Land de Chuck Berry, Old Man Trouble d'Otis Redding, Bring It To Jerome (on voit d'où vient le nom du groupe initial) de Bo Diddley... So Long est un morceau d'Allen Toussaint, et le morceau qui donne son nom à l'album est, lui, signé Leon Russell (il joue dessus, tu peux parier ton salaire de juin dessus, mec). It's Your Love respire le blues-rock claptonien par tous ses pores, sans que le guitariste britannique n'y participe, mais c'est typiquement le genre de morceau (une vraie réussite) qu'il aurait pu faire. Long Ago est sublimé par ses choristes féminins (leurs noms ? Chai pas. Comme je l'ai dit, la pochette...). Aucune mauvaise chanson sur ce disque malheureux dans les charts, heureux dans le coeur de celui qui l'écoutera une première fois et n'en reviendra pas. Dans le genre album qui aurait mérité plus de considération, ça se pose là ! Ecoutez-moi-ça, les mecs !

Et salut à tous...

FACE A

Bring It To Jerome

It's Your Love

Long Ago

Craney Crow

The Promised Land

FACE B

Old Man Trouble

Eyesight

L.A. Getaway

Big City

So Long

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"Yanqui U.X.O." - Godspeed You ! Black Emperor

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Doublé expérimental sur le blog : entre cet article et celui qui sera publié demain même heure, c'est de la musique tout sauf accessible en ce début de juin... 

Et autant l'album de demain, je n'aurai pas de mal à en parler, autant, ici, ça va être difficile. Car c'est le seul album que je connais de ce groupe, groupe dont je connais au final, donc, peu de choses : Godspeed You ! Black Emperor. Un groupe canadien, fondé en 1994 au Québec et tirant son nom d'un documentaire nippon de 1976 sur les "exploits" d'un gang de bikers locaux, le Black Emperors. Le groupe fait ce que l'on appellera du post-rock, et était constitué, à sa création, d'Efrim Menuck (guitare), Mike Moya (guitare), Mauro Pezzente (basse). Le groupe, clairement à gauche de l'échiquier, radicalement anticapitaliste, gagnera une petite légion de fans sans faire trop parler d'eux dans les médias, du moins, pendant leurs premières années. L'album qui nous intéresse ici, et dont je précise le tracklisting vinyle tout en précisant que je ne le possède sous aucun format (pour le CD, c'est pareil, hormis que le premier morceau est sur deux plages audio, contrairement au vinyle où tout a été réuni sur une seule face, chose étonnante, mais bon), est leur quatrième album, et il est sorti en 2002, sous une pochette représentant des bombes larguées par un avion. D'une durée de 75 minutes en CD, il dure 9 minutes de plus en vinyle, chose, là aussi, peu fréquente, c'est souvent l'inverse qui est vrai. 

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L'album s'appelle Yanqui U.X.O., titre chelou qui est à la fois le mot espagnol pour dire "yankee" (mais comme il est dit dans les notes de pochette, ce terme fait allusion à une oligarchie d'entreprises multinationale, aussi) et une abréviation utilisée dans l'armée pour parler de munitions n'ayant pas explosé, UnExploded Ordnance. Petit changement dans le groupe au moment de la sortie de cet album : c'est le premier pour lequel le point d'exclamation est situé après le deuxième mot, alors qu'autrefois, c'était en dernier. Détail qui a sans doute son importance pour le groupe, mais qui change, au final, peu de choses. Bon, que dire ? L'album offre 5 titres en CD, seulement 4 en vinyle (mais parce que les deux parties de 09-15-00 ont été réunies en une seule plage audio de 22:40, qui occupe l'intégralité de la face A). La différence de 9 minutes entre le CD et le vinyle concerne ce qui, en vinyle, fait l'intégralité de la face D : Motherfucker=Redeemer (Continued). En CD, cette seconde partie d'un morceau découpé, sur le disque, en deux plages audio dure 10 minutes (la première, sur la face C, dure 21:23 minutes, aucun changement quel que soit le format). En vinyle, elle en dure 19. Quant au morceau restant (face B), Rockets Fall On Rockets Fall, elle dure 20:43 minutes.

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Bon, musicalement, Yanqui U.X.O., c'est un truc de malade. Purement instrumental, l'album est peut-être le sommet du groupe, je n'en sais rien, mais je sais que j'ai été scotché quand je l'ai écouté. Pas au point de l'acheter, car comme je l'ai dit, je ne le possède pas, sous aucun format. Je ne sais pas à combien revient le prix d'un vinyle de l'album, je n'ai pas cherché, mais j'ai d'autres priorités. Mais ce disque, découvert via un bouquin proposant une alternative aux fameuses Discothèques Idéales (un livre de Philippe Robert aux éditions Le Mot Et Le Reste, si j'ai bonne mémoire), a quand même été un coup de massue sur l'arrière du crâne doublé d'un autre coup de massue, simultané, dans les couilles et d'un coup de pied dans le bide. Un album furieux, glaçant, flippant, angoissant, qui file une ambiance dépressive et oppressante pendant plus d'une heure, presque une heure et demi en vinyle. Je n'ai écouté le disque qu'en CD, je sais que le rajout du vinyle concerne une longue intro ambient sur la face D et un morceau caché consistant en un sample répétitif d'un discours de George W. Bush, mais je n'ai jamais écouté la version vinyle. L'album est du genre qui marque, il file le malaise, fout les jetons parfois (de même que certains morceaux de Heldon, groupe dont on a parlé ici il y à quelques semaines, le côté minimaliste et froid peut occasionner un certain malaise), et on imagine mal un morceau de ce groupe (apparemment, cet album fait division chez les fans) passer sur RTL 2. Chelou. Puissant, mais chelou. Pas sûr d'aimer, en fait, sans doute est-ce pour ça que je n'ai pas acheté le disque. Mais ça serait dommage de passer à côté. 

FACE A

09-15-00

FACE B

Rockets Fall On Rockets Falls

FACE C

Motherfucker=Redeemer

FACE D

Motherfucker=Redeemer (Continued)

03 juin 2021

"Solid Air" - John Martyn

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Encore un artiste qui fait son entrée sur le blog, alors que, si le monde avait été mieux fait que ça, ça fait longtemps que j'aurais du en parler : John Martyn. Né en 1948, mort en 2009, John Martyn s'appelait en fait Ian David McGeachy, je ne sais pas trop où il a été chercher ce nom de scène qui est aussi, sous ce même orthographe avec un ''y'',  le nom d'un botaniste britannique célèbre du XVIIIème siècle. Martyn est né dans le Surrey, d'une mère belge et d'un père écossais, tous deux chanteurs d'opéra. Il a vécu son enfance en alternance entre l'Angleterre et l'Ecosse, ses parents étant divorcés, et tout le long de sa vie, alternera entre accents écossais et purement britannique ! Il a démarré sa carrière musicale en 1965, son style était alors un mélange entre blues et folk. En 1967, il est signé sur le label Island Records et sort son premier album, London Conversation. Dès son deuxième album, en 1968, The Tumbler, il entremêle folk, blues et jazz. En 1970, il sort deux albums avec sa femme Beverley, mais revient à une carrière solo dès l'année suivante. En 1973, il sort ce que pas mal de monde, parmi ceux qui le connaissent je veux dire, estime être son chef d'oeuvre : Solid Air. Rien que la pochette est, je trouve, sublime, et énirmatique aussi : sur un fond noir, une main, en ombre chinoise, passe par-dessus une lune d'un bleu verdâtre, qu'elle semble flouer par son contact, le passage de l'air semble laisser une trace. La photo est un exemple d'effet schlieren. Court (34 minutes et presque autant de secondes), l'album est coproduit par John Martyn et John Wood et a été enregistré en  novembre/décembre 1972.

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C'est un album qui, presque deux ans après l'enregistrement de l'album, et donc plusieurs mois après sa sortie, verra une sorte de réalité rejoindre la fiction : le morceau-titre, sublime à en crever, est un hommage touchant de Martyn envers son ami (lui aussi un folkeux, lui aussi signé sur Island Records, on en a reparlé il y à un peu moins de 2 mois) Nick Drake. Drake allait mal, à la fois artistiquement (ses trois albums sont sublimes, mais ne se vendront pas) et personnellement. Il était notoirement dépressif, prenait des cachetons, et mourra d'overdose de cachets, en novembre 1974, overdose accidentelle ou volontaire, personne ne sait vraiment, mais si elle avait été sû comme étant volontaire (si Drake avait laissé un message en ce sens), peu de monde en aurait été surpris. Martyn, qui lui-même aura des soucis d'addictions dans sa vie, rend un bel hommage à son ami, avec cette chanson touchante et envoûtante (surtout qu'en plus, il possédait une superbe voix), longue de presque 6 minutes mais qui ne semble n'en durer que 2. C'est une des plus belles chansons d'un album de folk-jazz, qui offre aussi May You Never, sans doute la chanson la plus connue de Martyn, chanson qui sera reprise, en 1977, par Eric Clapton sur son Slowhand, ce qui en accentuera la renommée. 

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L'album a été enregistré avec plusieurs musiciens qui ont par ailleurs collaboré avec Nick Drake : Dave Mattacks (batterie), Richard Thompson (mandoline sur Over The Hill), Dave Pegg (basse), Danny Thompson (contrebasse)... Plusieurs d'entre eux, et je peux aussi citer Simon Nicol, ont fait, à une époque ou une autre, partie du groupe de folk-rock Fairport Convention. Enregistré en 8 jours, Solid Air est une merveille envoûtante, un des plus beaux albums de folk de son époque (même si ce n'est pas totalement de la folk, mais vraiment du jazz/folk), un album qu'il est nécessaire d'écouter plusieurs fois car si on met de côté le morceau-titre (qui ouvre magnifiquement l'album), les morceaux nécessitent plusieurs écoutes pour être pleinement appréciés. Mais aussi bien I'd Rather Be The Devil, The Easy Blues (la première édition CD, de 1987, de l'album découpait ce morceaux en deux parties distinctes, sur deux plages audio séparées), Over The Hill ou Dreams By The Sea sont sublimes, rien à jeter, nulle part, ici. C'est le seul album que je connais de John Martyn. Comme il a sorti une grosse vingtaine d'albums durant sa carrière, c'est peu dire que je ne connais rien de lui, mais il se peut que le seul album que je connaisse de lui soit son sommet, et dans un sens, même si je passe peut-être à côté de plusieurs merveilles, ça me va plutôt bien ! Nul doute, cependant, qu'un jour ou l'autre je ne poursuive la découverte. Surtout que ça fait déjà plusieurs années que je connais Solid Air !

FACE A

Solid Air

Over The Hill

Don't Want To Know

I'd Rather Be The Devil

FACE B

Go Down Easy

Dreams By The Sea

May You Never

The Man In The Station

The Easy Blues

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"Red & Black Light" - Ibrahim Maalouf

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Non, vous ne rêvez pas : Ibrahim Maalouf fait son entrée sur Rock Fever. Et pourquoi pas, après tout ? On a bien, ici, parlé de divers chanteurs français, de plusieurs époques, et, pour ce  qui est du jazz, il y en à à foison, aussi, ici (Miles Davis, Coltrane, Mingus...). Or, Maalouf, artiste franco-libanais (né à Beyrouth en 1980), trompettiste et pianiste (mais surtout trompettiste), fait du jazz. Pas que du jazz, hein, mais disons que ses albums, vous les trouverez au rayon jazz de votre FNAC habituelle. Rien que les visuels de ses albums fait jazz, d'ailleurs. Ibrahim Maalouf, je ne connais que très peu, je dois dire, seulement deux albums, qui seront tous deux abordés ici, et oui, en effet, cet article aborde le premier des deux, bravo. J'ai découvert Maalouf comme à peu près tout le monde, le bonhomme étant plutôt du genre médiatique, il participe souvent à des émissions de TV, pour faire la promo de ses albums, mais pas forcément que pour ça. A ce titre, je ne veux pas parler, et je ne veux pas qu'on en parle dans les commentaires, de ses déboires, en 2015 ou 2016, avec la justice pour une sordide histoire, au final inventée de toutes pièces par la "plaignante", d'agression sexuelle. On est là pour parler de musique. Mais comme je sens que des connards ne pourront s'empêcher d'en parler dans les commentaires en disant "sale violeur", je mets les choses au clair dès le départ, aussi, si jamais vous voulez poster un commentaire de ce genre, n'oubliez pas que vous ferez ainsi partie de ces connards. 

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Red & Black Light est sorti en 2015 et est le septième album studio de Maalouf. Il est sorti sous une pochette que n'aurait pas renié Brian Eno pour un de ses albums d'ambient, et il est, de plus, sorti sous un packaging sublime : un petit coffret, format CD, en carton rigide, avec le disque dans une sous-pochette et plusieurs cartes illustrées, plus un livret. L'album suivant de Maalouf sera lui aussi sous un packaging similaire, sans doute est-ce le cas aussi de ses suivants ou des précédents (du moins, de certains), je ne sais pas, car je ne connais que deux de ses albums. Rien que l'objet est sympa et joli, et rend l'album un peu original. C'est tout de même mieux qu'un simple boîtier plastique lambda ou qu'un digipack en carton souple ! L'album n'est pas long, 41 minutes pour 8 titres allant d'un peu moins de 4 minutes pour les plus courts (Run The World (Girls) et le morceau-titre) à 7 minutes pour le plus long, Free Spirit. L'ensemble est instrumental, et allie, avec efficacité, ambiances jazz, ambient et un peu orientales et world. Pas autant que l'album suivant (sorti à peu près en même temps, d'ailleurs !) quand même. 

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C'est un album qu'il m'est difficile de chroniquer, je dois le dire. Non pas que je ne l'aime pas, car au contraire, c'est sans doute un de mes albums de jazz préférés parmi les plus récents qui soient sortis et que j'ai écoutés (j'écoute quasi exclusivement du jazz des années 50 à 70, pour ainsi dire rien de récent, donc cet album est un peu une exception et fut pour moi une belle découverte), et c'est, de plus, un album vraiment accessible, ce n'est pas complexe ou hermétique, on entre dedans très facilement, c'est presque de la pop jazzy, mais totalement instrumentale. J'ignore  s'il s'agit d'un de ses meilleurs albums ou au contraire d'un de ses moins réussis, et à la rigueur, je m'en cogne un peu, parce que ce Red & Black Light est vraiment un disque agréable, le genre d'album à écouter les yeux fermés, et qui vous embarque ailleurs, à la fois ambient et jazz, à la fois world et un peu moderne... Une belle découverte, vraiment. Je vous laisse le soin de le découvrir, vous aussi !

Free Spirit

Essentielles

Goodnight Kiss

Elephant's Tooth

Red & Black Light

Escape

Improbable

Run The World (Girls)

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02 juin 2021

"The Rocky Horror Picture Show : Original Soundtrack" - Various

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Là, je vais avoir du mal. 

Vous le savez, je suis cinéphile (même si je n'ai pas écrit sur mon blog cinéma - lien dans la colonne de droite, "Mes Films De Chevet" - depuis quelques années, et je ne sais pas si je le referai un jour). Il m'arrive de temps en temps de parler de bandes originales de films ici, d'ailleurs. Il y à des films qui comptent extraordinairement beaucoup pour moi : La Montagne Sacrée de Jodorowsky, Sorcerer de Friedkin, les Kubrick de 1968 à la fin (tous ses films, en fait, mais surtout ceux à partir de 1968), Phantom Of The Paradise de De Palma, Le Locataire de Polanski, Le Cercle Rouge de Melville, Zardoz de Boorman, font partie des films sans lesquels je ne serais rien. The Rocky Horror Picture Show, réalisé en 1975 par Jim Sharman, fait aussi, clairement, partie de ces films qui sont extrêmement importants, même vitaux, pour moi. C'est ce que l'on appelle un film culte. Mieux que ça : un Midnight Movie, cette catégorie de films cultes qui sont encore plus cultes que cultes, qui sont l'objet de projections en salles aux alentours de minuit et rameutent toujours des hordes de fans. Enfin, quand les salles étaient ouvertes. Il y à même eu un documentaire sur ces films mythiques. The Rocky Horror Picture Show, version cinéma d'un spectacle théâtral (retirez le 'Picture' du titre pour avoir son nom) écrit et composé par Richard O'Brien en 1973, est sorti en 1975. A sa sortie, le film sera un bide commercial (et sera mal reçu par la presse, en plus). Il est devenu culte avec le temps. A chaque projection du film, dans certaines salles, à certains horaires, les mêmes fans se pointaient, fringués comme les personnages du film, jouant tel ou tel personnage, et, durant la projection, dans la salle, refaisaient le film, en live, chantant les chansons, déclamant les dialogues, lançant du riz durant la scène du mariage, etc... Apparemment, faut le voir pour le croire, et j'aimerais bien assister à une de ces projections, qui ont lieu (en temps normal) un peu partout dans le monde...

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Le film ? Comédie musicale fantastique et rock (tendance glam/hard) totalement dingue et décomplexée qui relate l'histoire d'une jeune couple d'amoureux, joués par Barry Bostwick et une toute jeune Susan Sarandon (ce sont, au fait, les acteurs qui chantent eux-mêmes), Brad Majors et Janet Weiss. Piégés par un orage nocturne violent et une panne de bagnole, ils trouvent refuge dans un grand manoir isolé au décor inquiétant et gothique et sont accueillis par le majordome, Riff Raff (Richard O' Brien) et Magenta (Patricia Quinn), la domestique. Le propriétaire est un savant fou, le docteur Frank N. Furter (Tim Curry), lequel organise ce soir-là une cérémonie cheloue afin de célébrer la création d'un homme parfait qu'il a lui-même conçu, Rocky (l'acteur qui le joue, Peter Hinwood, est le seul à ne pas chanter lui-même, doublé par Trevor White), afin de satisfaire ses exigences sexuelles (Furter est, disons, sexuellement débridé, un travesti issu d'une planète au nom insensé, Transexual Transvylvania). A partir de là, le film est inracontable, il faut le voir absolument. La musique est, compte tenu que c'est une comédie musicale, extrêmement importante, les chansons se suivent quasiment en non-stop entre deux scènes de comédie. Parmi les acteurs, le chanteur Meat Loaf, révélé par le film, dans le rôle, court et uniquement musical, du loubard Eddie, et qui chante Hot Patootie - Bless My Soul, chanson de rock'n'roll revival assez rigolote. 

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Le style musical ? Du rock à la fois glam et, parfois, teinté de hard (mais pas trop), un peu comme Phantom Of The Paradise d'ailleurs. Totalement débridée, la musique, entièrement signée O'Brien (qui, quelques années plus tard, fera le film Shock Treatment, sorte de suite, qui sera un échec monumental, mais tellement monumental qu'à côté, le film de 1975 serait un triomphe absolu, en comparaison, et pourtant, lui aussi a été un bide à sa sortie), est géniale, et les chansons mythiques se suivent : Science Fiction, Double Feature (chanson du générique, interprétée par une bouche outrancièrement maquillée, sur fond noir) est irrésistible et remplie d'allusions au cinéma bis, Time Warp (la découverte de la soirée par le jeune couple effaré) est jubilatoire, Sweet Transvestite (l'apparition de Frank N. Furter, interprété magistralement par un Tim Curry fantasbuleux) est génial, Eddie (chanson collective en hommage à Eddie le loubard) est très réussie, Rose Tint My World, interprétée par Little Nell Campbell, est amusante et à tiroirs... L'album de la bande-son offre 14 (ou 16) morceaux issus du film, tous ne sont pas là sur le vinyle original (il y manque la chanson de Rocky : Sword Of Damocles, et Planet, Schmanet, Janet, interprétée par Frank N. Furter) mais les rééditions CD corrigeront ce souci et proposeront  l'ensemble des morceaux. Quiconque a vu le film et l'adore ne pourra qu'adorer cet album qui en est la version audio. Dans le genre, c'est totalement insurpassable.

Let's do the time warp again !!!

FACE A

Science Fiction, Double Feature

Dammit Janet

Over At The Frankenstein Place

Time Warp

Sweet Transvestite

I Can Make You A Man

Hot Patootie - Bless My Soul

I Can Make You A Man (Reprise)

FACE B

Touch-a, Touch-a, Touch-a, Touch Me

Eddie

Rose Tint My World : 

a) Floor Show

b) Fanfare/Don't Dream It

c) Wild And Untamed Thing

I'm Going Home

Super Heroes

Science Fiction, Double Feature (Reprise)

"Episode 2 : Medecine Cake" - Pleymo

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Je m'étais fait avoir, avec ce disque. Il était placé dans le livre Rock Français conçu par la rédaction de Rock'n'Folk, et abordant une centaine d'albums qui, du début des années 60 (le plus ancien était le premier Chats Sauvages) aux années 2000 (le premier Izïa était le dernier abordé), sont considérés comme faisant partie des sommets du rock hexagonal. Parmi les albums proposés, des choses hallucinantes comme BBH 75 d'Higelin, Play Blessures de Bashung, Rivière...Ouvre Ton Lit d'Hallyday, le Dynastie Crisis de 72 (abordé il y à peu de semaines), l'unique album des Frenchies (lui aussi, on en a parlé récemment), le Chats Renaissance dont on a causé aussi, récemment, Carcassonne de Stephan Eicher, Camembert Electrique de Gong, Tostaky de Noir Désir, le premier Téléphone...bref, vraiment du lourd. Et dans le livre, vers la fin (l'album concerné date de 2002), cet album. Au risque d'en étonner quelques uns, je n'avais jamais entendu Pleymo avant d'écouter ce disque. J'en avais entendu parler, évidemment, mais je n'avais jamais rien entendu d'eux, et je ne savais pas trop quel genre de musique ils faisaient. Je pensait que c'était du heavy metal, du hard-rock, voire du punk à la No One Is Innocent (dont le Utopia est dans le livre, au passage). Ne me croyez pas si vous le voulez, mais je vous assure que c'est la vérité, je ne savais pas que Pleymo (le nom du groupe viendrait de la coupe de cheveux Playmobil du chanteur...) faisait du...nu-metal. Comme de grossiers Limp Bizkit. 

P2

J'avais acheté ce disque, Episode 2 : Medecine Cake, sorti donc en 2002 (mais je ne l'ai pas acheté à l'époque, donc ; le livre date de 2010 et je l'ai acheté à peu près à sa sortie, donc j'ai dû acheter le disque vers 2010 ou plus probablement 2011), sorti sous une plutôt sympathique pochette façon manga et qui, comme son nom l'indique, est leur deuxième album. Je l'achète vie le Net, d'ailleurs, et quand je reçois le disque, en regardant la photo du groupe au dos du CD, je commence à me dire que j'ai peut-être fait une connerie. Si on ne sait pas que ce groupe faisait (formés en 1997, séparés en 2007, reformés en 2017) du nu-metal, c'est à dire du metal alternatif imprégné de rap et d'électro, il suffit de regarder leurs dégaines. Le mec en jaune,on dirait Fred Durst, le leader de Limp Bizkit. Ca fait trembler dans le calcif, je vous jure. Bon, j'écoute le disque. Posément. Calmement. Courageusement, surtout. Avec une envie de chier irrépréssible, une envie de gerber qui semble venir de la nuit des temps barjavellienne. Une fois le disque fini (il a semblé durer aussi longtemps que l'éternité), je le remets, brutalement, dans son boîtier, tellement brutalement que j'en ai niqué deux des 'dents' du support, je referme le boîtier plus violemment que je ne claquerais la porte à la tronche d'un VRP en brosses, et je le range dans un coin poussiéreux de mon étagère, en me disant que la prochaine fois que je ferai du rangement et du tri, cet album sera sans doute le premier à finir dans la caisse destinée à finir à la déchetterie. Ce qui n'a pas manqué d'arriver. Ai-je besoin de poursuivre cette chronique pour entrer dans le détail ?

Non, n'est-ce pas ?

Intro : Dr Volodim Feature Animation

Tank Club

New Wave

Kubrick

Tout Le Monde Se Lève

United Nowhere

World

Compact

Ce Soir, C'Est Le Grand Soir

Shugga

Star FM-R

Casino

Muck

Hawaï (morceau caché)

01 juin 2021

"Eric Burdon Declares "War"" - Eric Burdon & War

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Un album qui n'est pas forcément d'une importance monumentale, aujourd'hui, mais que j'aime cependant beaucoup et qui est, tout de même, important. Vous suivez ? Important, parce que c'est le premier album d'un groupe vraiment excellent (mais un peu négligé, j'en ai peu ; pas trop sur le blog, car il s'agit ici de la quatrième fois qu'on en parle en article, mais en règle générale...), et parce que cet album est une collaboration assez ahurissante. Du genre de celle qui amène une question fondamentale : comment se fait-il que deux entités aussi différentes aient pu collaborer (et à deux reprises, qui plus est) ? D'un côté, on a (et c'est leur premier album, donc) un groupe américain de funk, War. De l'autre, on a Eric Burdon, sujet britannique, ancien chanteur des mythiques Animals (The House Of The Rising Sun, les mecs ? Don't Let Me Be  Misunderstood ? Oui, je me disais bien : vous connaissez). Lequel quitte ses Animaux en 1969, au moment de leur séparation. Burdon le natif de Newcastle s'installe, c'est son droit et même son gauche, à Los Angeles. Il y fait la connaissance de War, groupe de funk assez politisé (rien que leur nom, en même temps...), et les deux forces se coalisent pour former un seul et même groupe, Eric Burdon & War, qui, en janvier 1970, entre en studio (Wally Heider Studios de San Francisco) pour y enregistrer leur premier album, qui sort en avril sous un titre tapageur : Eric Burdon Declares "War" et une pochette qui montre deux bras nus, un blanc, un noir, fondus en un seul, faisant tous deux le signe non pas de la paix (deux doigts), mais de la lettre W (trois doigts). 

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"Nous, le Peuple, déclarons la guerre contre le Peuple, pour le droit de s'aimer les uns les autres" (un bordel de merde aurait été de trop, je pense), c'est ce que l'on peut lire au verso de pochette (qui montre les membres du groupe, torses nus, imbriqués les uns dans les autres, Queen n'a rien inventé avec The Miracle, ah ah ah). Produit par Jerry Goldstein, cet album est un mélange entre funk, blues et rock psychédélique, et offre soit 5, soit 12 titres (trois d'entre eux sont en effet découpés en plusieurs parties), pour un total de 41 minutes. Parmi les morceaux, une reprise du Tobacco Road de John D. Loudermilk entrecoupée d'un morceau signé War, I Have A Dream. L'ensemble, qui achève la face A, dure presque 14 minutes assez intenses. Intense aussi est Blues For Memphis Slim, long de 13,30 minutes, découpé en cinq parties dont Mother Earth (en deux segments), morceau de Memphis Slim, fameux bluesman, mais crédité d'une manière erronnée, sur la pochette originale : P. Chapman au lieu de P. Chatman (lequel n'était pas son nom, d'ailleurs, mais celui de son père). Sans oublier un morceau du nom de Spill The Wine, signé du groupe, qui sortira en single et marchera très fort. Par la suite, l'album sera parfois réédité sous le titre de cette chanson plutôt que sous son titre initial. 

EBW3

Si on met de côté le très court final (moins de 2 minutes) You're No Stranger, Eric Burdon Declares "War" est une belle réussite, un album qui, rétrospectivement, semble cependant, parfois, moyennemet considéré (il faut voir la note qu'AllMusic lui attribue, 2/5, bande de cons...). Après ce coup d'essai pour moi vraiment réussi, le groupe va sortir, en 1971, The Black-Man's Burdon (titre en jeu de mots), double album très intéressant, mais sans doute un peu trop ambitieux, et qui, parfois, se perd un peu (la pochette intérieure fera bien parler d'elle). Puis Burdon quitte War, qui continue, sortant des albums souvent réussis, comme The World Is A Ghetto en 1972, un excellent live en 1973, Deliver The Word aussi en 1973 (avant le live)... Un groupe très politisé, très talentueux, et hélas un peu trop oublié de nos jours... 

FACE A

The Vision Of Rassan : 

a) Dedication

b) Roll On Kirk

Tobacco Road : 

a) Tobacco Road

b) I Have A Dream

c) Tobacco Road (Reprise)

FACE B

Spill The Wine

Blues For Memphis Slim : 

a) Birth

b) Mother Earth

c) Mr. Charlie

d) Danish Pastry

e) Mother Earth (Reprise)

You're No Stranger

"Post Orgasmic Chill" - Skunk Anansie

SA4

Revoilà Skin et ses potes, pour la deuxième et, sans doute, pour une dernière fois sur le blog, quelques jours après leur entrée. Rappelez-vous, c'était Stoosh, leur deuxième album, sorti en 1996, un album caviardé de hits, qui marchera très fort à l'époque, à fait du groupe des stars (pas avec le même statut que, disons, Oasis, Red Hot Chili Peppers ou Nirvana, mais tout de même un groupe qui fera parler de lui pendant un temps), et qui reste, encore aujourd'hui, vraiment super à écouter. Un album que, par défaut, j'avais classé ici dans le rock indépendant, alors que c'est en fait du rock alternatif, mais il n'y à pas de catégorie à ce nom sur le blog. Ce n'est pas dans la même catégorie que je range ce nouvel album du groupe, leur troisième (et donc le successeur, tant attendu, de Stoosh), car, avec ce troisième album existant sous deux pochettes, Skunk Anansie abat ses cartes et, clairement, offre des sonorités plus hard que rock alternatif. Oui, c'est quasiment du hard-rock, ici, c'est un petit peu limite, mais on n'en est pas loin. Sorti en 1999, ce troisième album s'appelle Post Orgasmic Chill, et comme je l'ai dit, il existe sous deux pochettes. Celle du blog est la pochette de la version originale, européenne (le groupe est britannique, je le rappelle), on voit le groupe dans un appartement donnant sur l'océan, Skin assise dans un fauteuil sans aucun doute confortable, deux des membres sur le balcon. La version américaine (aucun changement pour ce qui est du contenu musical) montre le groupe sur une promenade au bord de la mer (à Atlantic City). 

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L'album a été enregistré entre New York et les studios Bearsville (à Bearsville, non loin de Woodstock, Etat de New York) et offre 50 minutes de gros son. Parmi les 12 titres (l'édition japonaise en offre un 13ème, Post Orgasmic Sleep), 4 sortiront en singles promotionnels, Charlie Big Potato, Secretly, Lately et You'll Follow Me Down. Quatre morceaux qui ne pétèront peut-être pas tous la baraque (Charlie Big Potato a très très bien marché, ceci dit), mais qui font tous partie des meilleurs d'un album super bien produit (par Andy Wallace, qui a notamment bossé avec Jeff Bukley, Slayer, Blind Melon, Rush, Faith No More, Sepultura et System Of A Down) et dans l'ensemble très homogène. Dernier album du groupe pour une période de 11 ans (bah oui...et j'imagine qu'à leur retour, il y aura au final peu de monde pour dire ah mais ça faisait longtemps, je commençais à me demander s'ils allaient refaire un disque un jour), cet opus de 1999 n'est cependant pas aussi génial que Stoosh, disons qu'il n'est pas aussi immédiatement accrocheur, mais en ce qui me concerne, c'est un album que j'aime beaucoup et que je pense être quasiment du même niveau que son prédécesseur. 

SA6

Des morceaux comme Tracy's Flaw, Secretly, Cheap Honesty ou I'm Not Afraid, par exemple, sont autant de petites bombinettes excellemment interprétées (Skin chante vraiment super bien) et l'album, d'une durée idéale pour le format CD (50 minutes ; je précise le tracklisting vinyle, mais je ne possède l'album qu'en CD, pour le détail sans importance de la chronique, il en fallait bien un), n'est donc ni trop court, ni (surtout) trop long. Si Post Orgasmic Chill avit été rempli à outrance de 78 minutes de gros son, comme un vulgaire album de Metallica, ça aurait été différent. Sous sa très classieuse pochette (en comparaison avec celle du précédent opus, ça change vraiment !), ce troisième opus est donc un de leurs meilleurs, et un de leurs plus recommandés. Du très bon boulot, quoi. Après, c'est pas le groupe du siècle, ni de la décennie, mais, franchement, ils se tiennent bien. 

FACE A

Charlie Big Potato

On My Hotel T.V.

We Don't Need Who You Think You Are

Tracy's Flaw

The Skank Heads

Lately

FACE B

Secretly

Good Things Don't Always Come To You

Cheap Honesty

You'll Follow Me Down

And This Is Nothing That I Thougt I Had

I'm Not Afraid

Posté par ClashDoherty à 08:00 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
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